Accéder au contenu principal

Le silence des bombes

Habituellement lorsque je vous parle de mes dernières lectures ou de livres que j'ai aimés et dont j'ai envie de vous parler, c'est qu'ils m'ont plu. Sans vantardise aucune, je choisis plutôt bien mes livres. Parmi tous ceux que je possède, plus de 300 je dirai, seulement une dizaine ne m'a pas plu, je les ai donc délaissés, ou revendus. Ça arrive de penser qu'un livre va nous plaire, mais où ce n'est en fait pas le cas. Rarement mais ça m'arrive. Pour ce livre-ci, la couverture ainsi que le résumé me tentaient bien: "Juillet 1940, Lydia a onze ans. Elle porte un masque à gaz et traverse un village déserté du Suffolk. Sa destination: Greyfriars, l'imposante demeure où elle a grandi, et où elle espère retrouver sa famille. Mais la maison est vide. Pendant la nuit arrive un soldat armé d'un fusil et vêtu d'un uniforme anglais. Cet homme semble à la fois familier et menaçant... Lydia peut-elle lui faire confiance? Que cherche t-il? Pourquoi parle t-il avec cet étrange accent, et, surtout comment se fait-il qu'il connaisse son prénom?"
Comme ça, l'histoire d'une petite fille en pleine guerre qui traverse son village désert pour retourner chez elle, j'aurais pensé que ça pouvait être une lecture agréable. Je ne dis pas que ça ne l'a pas été un petit peu, mais j'ai été déçue et pas transportée. Lydia se retrouve donc seule chez elle où elle se pose beaucoup de questions sur sa famille, où est-elle? Sa maman va t-elle revenir? Il y a souvent des épisodes de flash-backs où elle revoit son frère Alfie, en fait mort. Lorsqu'un soldat arrive, la petite fille se méfie et se terre à l'étage de sa maison. Elle reste dans le placard où Button, le garçon que sa famille hébergeait, avait pour habitude de se réfugier. Mais Lydia comprend vite que le soldat n'est pas prêt à partir de chez elle où il a élu domicile. Il se sert dans les vêtements du père de Lydia parti au front, fait la cuisine pour eux deux, fouille dans les affaires familiales...
Lydia est désemparée et énervée devant ce soldat qui ne manque pas d'air. De plus, il répète souvent qu'il attend des amis soldats, qu'ils vont arriver d'un jour à l'autre afin d’élire domicile dans cette grande maison et qu'il faut être prêts à les accueillir. Lydia n'est pas d'accord mais ne dit rien. Au cours de ces cinq jours, l'histoire se passe seulement sur cinq jours, le soldat, Heiden et Lydia vont se parler un peu, le soldat n'en disant pas trop sur la raison pour laquelle il est ici, et sa vie d'avant. Il y a beaucoup de flash-backs aussi pour le personnage de Heiden, où on comprend comment il est arrivé là, pourquoi il connait le nom de Lydia et où elle habitait. On voit sa vie d'antan avec son amoureuse Eva à laquelle il pense sans arrêt. Je trouve qu'il y a trop de flahs-backs justement, et que ceux-ci ne sont parfois pas toujours clairs. Le livres est divisé en une infinité de paragraphes plus ou moins longs, et parfois, un paragraphe raconte le moment présent, le suivant un évènement passé, le suivant encore, on retourne au présent... Cela a de quoi embrouiller l'esprit et ces épisodes là ont été assez ennuyeux à mon sens, bien que certains soient nécessaires à la compréhension de l'histoire, bien que cette dernière ne soit pas génialissime. J'ai bien aimé ce livre, mais j'avais hâte de le terminer afin de passer à autre chose je vous avoue. C'est assez dommage surtout qu'il m'a coûté 15€. Il ne se passe pas grand chose, l'histoire est plutôt focalisée entre les sentiments de Lydia, ses souvenirs et les souvenirs de Heiden. Je ne vous conseille pas particulièrement ce livre qui est assez cher, où il ne se passe pas grand chose, à moins que vous aimiez les livres qui parlent d'étais d'âmes d'une petite fille pas très intéressante.



"Le silence des bombes" de Jason Hewitt, 14,60€

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La soeur disparue

 Quel plaisir de partager avec vous l'avant dernier tome de la saga des "Sept soeurs" de Lucinda Riley! Je dis l'avant dernier car normalement un huitième est prévu concernant l'histoire de Pa Salt, aka Atlas, le père des sœurs. J'espère juste que l'auteur a eu le temps de l'écrire avant de s'éteindre l'année dernière... Chose que j'ai d'ailleurs apprise en commençant le roman, ça m'a vraiment rendue triste.  Si vous n'avez jamais entendu parler de la saga des Sept soeurs de l'auteur irlandaise Lucinda Riley, je vous invite à lire mes articles précédents sur les six précédents romans, car il s'agit d'une saga, ils se suivent donc. Le pitch rapidement, un vieil homme de plus de quatre-vingts-ans a adopté six filles, issues de ses voyages qu'il élève à Genève en Suisse dans une magnifique maison. Les six sœurs sont élevées également par Marina, appelée Ma, leur gouvernante/nounou française qui les considère comme

10 romans qui se déroulent à New-York

J'ai eu l'idée de vous parler de romans que j'ai beaucoup aimés, se déroulant dans ma ville de coeur. J'ai réfléchi, certains titres me sont venus rapidement, j'ai dû fouiller dans ma bibliothèque pour en dénicher d'autres, et taper le mot-clé "New-York" sur mon blog afin de trouver les autres. Elle sert bien cette barre de recherche en haut à droite du blog. N'hésitez pas à vous en servir. Chaque article est libellé et vous pouvez tout retrouver facilement. Du coup, j'en ai fait une vidéo , puis je me suis dit que je pouvais en faire une sorte d'article. Je ne vais pas écrire des tartines, mais j'avais envie de vous présenter un peu à l'écrit ces 10 romans que j'ai beaucoup aimés dont l'histoire se passe dans la Grosse Pomme.  Je les ai réunis par thèmes principaux, en ayant trouvés quatre. J'ai fait quasiment un article pour chaque livre dont je vous parle. A chaque fois je mettrai un lien vers l'article en

Le grand magasin des rêves

 En même temps que "La vie heureuse" de Foenkinos, j'avais emprunté au magasin "Le grand magasin des rêves" de Lee Mi Ye, très récemment traduit. Roman coréen, premier roman de l'autrice qui dédie son temps désormais à l'écriture, travaillant auparavant pour Samsung. J'ai été fortement attirée par la jolie couverture, et le fait qu'il s'agisse d'un roman coréen publié aux éditions Picquier. C'est drôle car j'en ai parlé à une amie coréenne qui l'a elle aussi lu, en coréen, et adoré. Je savais à peine de quoi il parlait avant de l'emprunter, mais je savais que j'avais très envie de le lire.  Ce n'est pas le genre de roman que je lis habituellement, ayant une bonne part de fantastique à l'intérieur, mais pourtant classé en roman étranger dans notre librairie. On suit donc Penny, une jeune femme étant embauchée au sein du grand magasin des rêves, sorte de Galeries Lafayette ou Printemps sur plusieurs étages dont l