Suite à l'action d'Emma Watson en collaboration avec la maison d'édition Robert Laffond de cacher des exemplaires de "La servante écarlate" dans les rues de Paris, je me suis intéressée à ce livre. Pourquoi lui? Pourquoi vouloir faire découvrir celui-ci à un maximum de personnes?
Je l'ai donc acheté quelques mois plus tard. Je repoussais un peu le moment de le lire, puisque j'étais déjà d'une, persuadée que l'auteur avait écrit ce livre à une époque beaucoup plus ancienne, et du coup que l'écriture serait donc un peu difficile. J'ai bien fait de dépasser mes à-priori, vu que les deux étaient faux. Ecrit en 1985, l'histoire est très moderne et se déroule dans une époque pas vraiment définie, vu qu'il s'agit d'une dystopie. La plupart des femmes ne sont plus fertiles. Les rares à l'être encore deviennent donc des propriétés d'un couple riche, le Commandant et l'épouse du Commandant. Elle a pour mission de se reproduire avec le Commandant, afin de perpétrer l'espèce humaine. L'enfant est ensuite donné au couple de riches. Ces femmes-là donc, comme Defred notre héroïne, sont donc considérées comme des propriétés physiques des plus riches, logent dans une petite chambre, et leur rôle est uniquement de leur permettre d'avoir un enfant. Il y a une véritable hiérarchie dans la classe sociale, où les plus riches ont le plein pouvoir sur les moins fortunés. Defred va devoir porter un vêtement qui l'éteint au monde, porter une sorte de bonnet l'empêchant de voir ce qui l'entoure. Elle sort uniquement pour acheter à manger à ses patrons. Elle va tenter de sortir de ce carcan qui l'étouffe afin de se sentir enfin libre.
Avis: Un livre profondément féministe qui montre l'asservissement des femmes, entièrement considérées comme des objets. Une société futuriste dans laquelle les interdits sont omniprésents, et où les femmes doivent lutter pour leur survie. Une lecture palpitante qui se lit toute seule.
"La servante écarlate" de Margaret Atwood, 11.50€
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