Je n'avais pas lu de Stephen King depuis longtemps, et celui-ci m'avait été offert par mon copain à mon anniversaire. Donc raison de plus de le lire. Il s'agit du tout dernier roman de l'auteur, coécrit avec son fils, Owen. Un pavé de 800 pages.
L'histoire se déroule à Dooling, petite bourgade des Appalaches. Un beau jour, une drôle de maladie s'empare des femmes dans cette ville ainsi que dans d'autres pays du monde. Un cocon recouvre les femmes qui s'endorment, et celles dont on enlève cette drôle de chose, deviennent des sortes de furies vengeresses et tuent. Cette maladie est appelée la fièvre Aurora, et toutes les femmes sont concernées, il faut donc que celles qui sont encore réveillées résistent au sommeil. Tâche difficile.
Tout au long du livre, on va suivre des dizaines d'habitants de cette petite bourgade, femmes comme hommes, qui vont devoir composer avec cette sorte de virus inconnu. Lila, shérif de la ville, appelée sur un incendie d'une caravane, ancien repaire de méthamphétamine et de drogués, va repérer une drôle de femme uniquement habillée d'une chemise, maculée de sang. Cette drôle de femme en question se fait appeler Evie Black, et elle est est la seule femme à ne pas se recouvrir d'un cocon lorsqu'elle dort. Et surtout elle se réveille, contrairement à toutes les autres femmes. Elle va être placée dans la prison de la ville pour sa sécurité, afin d'éviter que des hommes ne s’emparent d'elle. Elle devient en effet l'attraction de la ville et tout un tas d'interrogations sur son cas s’enchaînent. Pourquoi est-elle la seule à se réveiller fraîchement chaque matin alors que les petites filles, et les femmes, sont condamnées à rester coincées dans ces cocons? Lila va tout faire pour rester éveillée le plus longtemps possible, pour trouver la réponse à cet énigme. Son mari de son côté est psychiatre dans cette même prison, et se retrouve la charge de gérer la prison et ses occupantes après que la directrice ait succombé au sommeil. Les femmes s'endorment les unes après les autres, et les hommes sont désemparés et deviennent violents. Ils veulent retrouver leurs femmes et leurs filles et ne comprennent pas ce qu'il se passe.
Pourquoi ce drôle de virus frappe les femmes? Sont-elles mortes? Tout un tas de questions s'enchaînent, mais ce qui est sûr c'est que c'est clairement un livre assez féministe, chargé de montrer ce que deviendrait un monde sans femmes.
Avis: Un style assez différent des traditionnels romans de Stephen King, généralement beaucoup dans le fantastique mais aussi dans l'horreur, ce qui n'est pas vraiment le cas ici. J'ai trouvé l'histoire bien trouvée, bien qu'ayant beaucoup de personnages, il fallait donc réussir à suivre. Dans Sleeping beauties, on sent que le style n'est pas le même, le fantastique l'emportant beaucoup plus. Sa collaboration avec son fils pouvant expliquer ce changement. Ce n'est pas mon roman préféré de l'auteur, mais j'ai tout de même bien accroché.
Sleeping beauties de Stephen et Owen King, 25.90€
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