Ce mois de mars s'annonce comme un mois japonais et particulièrement Haruki Murakami, vous verrez pourquoi ces prochaines semaines.
Avant de partir au Japon, j'avais très envie de me replonger dans l'atmosphère d'auteurs nippons.
Je suis assez comme ça. Avant de faire un grand voyage, j'aime me plonger dans l'atmosphère du pays, avant de poser mes pieds sur ce sol étranger. En plus c'était une bonne raison de me remettre à la lecture de Haruki Murakami, moi qui aime tant cet auteur qui me fait rêver. Pour celles et ceux qui me liraient rarement ou pour la première fois, l'auteur a une valeur très forte à mes yeux, l'ayant découvert avec sa saga phare "1Q84" lorsque j'étais au lycée. Depuis j'ai continué ma découverte de son style entre réalisme, fantastique, poétique et onirique. Pour comprendre son style il faut au moins lire un de ses romans, tellement que c'est particulier, et je dirais même unique.
Je vous avais même fait une vidéo spéciale sur lui et ses écrits sur ma chaîne Youtube, qui est d'ailleurs la deuxième vidéo la plus vue de ma chaîne! Je pense donc que l'auteur intéresse et interpelle. Il faut dire qu'il est l'auteur japonais le plus vendu dans le monde...
Le livre dont je vais vous parler, était sorti au mois d’octobre, tout comme le tome 2. Je les avais achetés en décembre, sans même vraiment savoir de quoi ils parlaient. Tant que c'est Murakami, j'achète et je ne suis jamais déçue.
Je partais donc avec très peu en tête, uniquement qu'il s'agissait de l'histoire d'une homme, qui exerce le métier singulier de peintre, et en particulier à défaut, de portraitiste, dont la femme veut divorcer. Cet homme dont on ne connaît pas le nom, chose assez courante chez l'auteur, part de chez lui et vagabonde pendant plusieurs semaines au nord du Japon, ne sachant que faire. Il est perdu.
Il décide ensuite de se poser, et trouve l'opportunité par un ami, de vivre dans l'ancienne maison du père de celui-ci, ancien peintre de renom, Tomohiko Amada.
Désormais seul et isolé, le narrateur prend du temps pour lui, écoute les CD de l'ancien propriétaire, lit, et fait la découverte d'une peinture de style nihonga, style traditionnel japonais, dans le grenier.
Or Amada n'a jamais peint ce style de peintures... Cette peinture sanglante s'appelant "Le meurtre du commandeur" interpelle grandement le narrateur, qu'il va aller même jusqu'à la cacher, au cas où quelqu'un tomberait dessus.
Bien qu'il ait renoncé à sa carrière qu'il avait choisie par défaut de portraitiste, son agent le rappelle et lui propose de peindre le portrait d'un homme, Wataru Menshiki. Il refuse d'abord, mais après insistance de son agent il réfléchit. Il ne pourra pas toujours vivre sur ses économies et sur les deux jours de cours de peinture qu'il dispense en ville. Il finit donc donc par accepter.
L'homme en question, habitant en face de chez lui, est pour le moins étonnant par son physique.
Doté de longs cheveux blancs, il est impossible de lui donner un âge. Les deux hommes vont apprendre à se connaitre, Menshiki se rendant régulièrement chez notre peintre pour que le tableau soit achevé. Ils vont faire des découvertes pour le moins très étranges qui vont perturber le narrateur, ayant besoin de se confier à quelqu'un.
Des choses qui ne sont pas vivantes vont prendre vie, c'est tout ce que je vais dire.
Avis: Encore une fois un grand roman que j'ai dévoré. Les histoires de Murakami sont toujours très singulières et belles. L'idée d'avoir pris pour narrateur un peintre, donne énormément de sens à l'histoire qu'il a choisie de nous partager. Son style habituel est très présent, encore une fois avec une grande part d'onirisme (qui fait appel au rêve) et au fantastique. Une lecture passionnante, au début sans beaucoup d'actions mais jamais ennuyante. C'est le propre de l'auteur. Nous emmener dans la vie de ses héros avec plus ou moins de choses se déroulant pour eux, mais toujours d'une belle façon.
J'ai hâte de lire le suivant, que je ne lirai pas tout de suite, vous comprendrez pourquoi bientôt.
"Le meurtre du Commandeur, une Idée apparaît", tome 1, 23.90€
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