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10 romans qui se déroulent à New-York

J'ai eu l'idée de vous parler de romans que j'ai beaucoup aimés, se déroulant dans ma ville de coeur. J'ai réfléchi, certains titres me sont venus rapidement, j'ai dû fouiller dans ma bibliothèque pour en dénicher d'autres, et taper le mot-clé "New-York" sur mon blog afin de trouver les autres. Elle sert bien cette barre de recherche en haut à droite du blog. N'hésitez pas à vous en servir.
Chaque article est libellé et vous pouvez tout retrouver facilement. Du coup, j'en ai fait une vidéo, puis je me suis dit que je pouvais en faire une sorte d'article. Je ne vais pas écrire des tartines, mais j'avais envie de vous présenter un peu à l'écrit ces 10 romans que j'ai beaucoup aimés dont l'histoire se passe dans la Grosse Pomme. 
Je les ai réunis par thèmes principaux, en ayant trouvés quatre.
J'ai fait quasiment un article pour chaque livre dont je vous parle. A chaque fois je mettrai un lien vers l'article en question, si vous souhaitez en savoir plus. 


1: L'immigration, l'espoir d'une nouvelle vie et émancipation

Le premier thème m'étant venu à l'esprit lorsque j'ai sorti "Le gang des rêves" de Luca di Fulvio, "Brooklyn" de Colm Toibin, et "La pâtissière de Long Island" de Sylvia Lott, étant bien sûr l'immigration. L'immigration durant les années 1910 à 1950. Evidemment vous n'êtes pas sans savoir que les Etats-Unis est un pays créé de par l'immigration notamment européenne et africaine. New-York était la ville, dans laquelle la plupart des immigrés arrivaient, avec l'île de Ellis Island, que j'ai eu la chance de visiter. Beaucoup de livres, et films racontent cette période très importante dans l'histoire américaine. 
Dans le livre de Luca di Fulvio, on suit Cette Luminita, une adolescente italienne de 13 ans se faisant violer, au début du roman. Elle part pour la terre promise, et élève son enfant là-bas. Elle va être confrontée à la précarité, à l'isolement dans un quartier pauvre de Manhattan, dans lequel tous les immigrés vivent de façon très précaire, entre insalubrité, magouilles, trafics...
Pour se sortir de la misère, elle devient prostituée, une condition bien évidemment pas reluisante, mais elle n'a pas le choix. Elle souhaite que son fils se sorte de là et vise plus loin. C'est exactement ce qui va se passer, le petit Christmas rencontrant des personnes plus riches, ayant l'espoir de devenir comme eux un jour. Le récit se déroule entre 1910 et la fin des années 1930, un New-York encore bien différent de ce qu'il est actuellement. 

Dans le livre de Colm Toibin, on va suivre cette fois-ci, Eilis, une jeune irlandaise dans les années 1950, se rendant elle aussi à New-York. Elle a très vite le mal du pays, travaille afin d'être indépendante tout en vivant dans une sorte de maison entourée de filles. Là-bas, elle vit tout à fait différemment de l'Irlande, elle y fait de nouvelles rencontres, dont celle d'un immigré italien, Tony dans un club irlandais et sa vie va changer. Elle s'émancipe, elle grandit, une très belle histoire caractéristique de l'immigration et de la difficulté de s'ajuster à une nouvelle ville et vie de façon générale. 

Quant au livre de Sylvia Lott, l'histoire se déroule dans les années 1930, et après avoir suivi le destin d'une italienne, et d'une irlandaise, c'est d'une allemande qu'on va suivre la vie. Celle de Marie, amoureuse en Allemagne d'une homme que son père désapprouve. Pour l'éloigner, il décide d'envoyer sa fille chez ses fils aînés. Marie va vivre avec ses frères propriétaires d'un restaurant sur Long Island, travaillant d'abord avec eux, puis exerçant différents travail pour ne pas complètement dépendre d'eux. Une femme très forte et courageuse, pour l'époque où les femmes sont encore un peu sous l'autorité d'un homme. Marie va faire l'unanimité au restaurant quand elle cuisine une tarte délicieuse que New-York va s'arracher. Malgré cette victoire, elle a vraiment le mal du pays, séparé de l'amour de sa vie avec qui elle entretient une relation épistolaire. 


On va la suivre pendant plusieurs années, pendant la période d'avant guerre, qui représente pour elle une période d'émancipation, d'espoir, d'indépendance, et de la liberté que la ville lui donne. Elle va faire des rencontres cruciales pour la suite de sa vie, dont celle d'un homme...

2: Le faste, la richesse et la haute société new-yorkaise

Le second thème a été plus restreint, en ayant "Gatsby le magnifique" entre les mains. C'était le seul livre appartenant à la catégorie que j'ai nommée, le faste de la vie new-yorkaise. Puis je me suis rendue compte que "Le diable s'habille en Prada" rentrait dedans également. Il appartient aussi à une autre catégorie que je vous citerai juste après. 

Gatsby aborde la société new-yorkaise des années 1920. Jay Gatsby est un homme qui a réussi, doté d'une très grande richesse, ne sachant pas exactement comment il a obtenu autant d'argent. Il organise de grandes fêtes dans le faste et la décadence. Cependant, l'apparence intérieure est loin d'être similaire, étant très malheureux amoureusement parlant. Son couple avec Daisy qu'il a toujours aimée n'a pas fonctionné, elle est désormais mariée à un autre homme. Il ne l'a jamais oubliée et se réconforte avec son argent. Le livre nous présente aussi la société américaine, post krach boursier de 1918, New-York devenant petit à petit la capitale de la finance. Manhattan n'a rien à voir avec ce qu'il est actuellement. Une partie de l'histoire est assez similaire au moment où Christmas dans "Le gang des rêves" fait la connaissance du grand-père de Beth. 

Le second roman que j'ai mis dans cette catégorie est "Le diable s'habille en Prada". Car évidemment Andrea nouvelle recrue du magazine réputé Runway, une caricature de Vogue, découvre un univers totalement étranger, celui de la mode qui suppose rivalités, hypocrisie, maltraitances et univers doré. Je ne dis pas que le monde de la mode est complètement comme ça, adorant moi même la mode, simplement souvent, c'est comme ça que ça se passe. Andrea va donc sortir radicalement de ce qu'elle connaît, délaissant son copain Alex au profit des obligations que son poste d'assistante suppose. Elle va côtoyer le gratin new-yorkais lors de soirées très prisées, va faire la connaissance de gens très influents... Une critique tout comme un récit de ce monde-là. Cette fois-ci dans les années 2000. 


3: La jeunesse, les nouvelles opportunités, représentative des années 2000.

Le premier livre auquel j'ai pensé en ayant l'idée de cette vidéo était bien sûr "New-York odyssée", d'où le titre, que j'avais lu en juin dernier. Le second était la trilogie "Muchachas" de Katherine Pancol, dont j'avais lu les deux premiers tomes. Quant au dernier, il s'agit de "Après tout" de Jojo Moyes, l'ultime tome de la trilogie suivant Lou.

"New-York odyssée" est un véritable roman de vie, et un portrait de jeunes de 25 ans, ayant terminé la fac, et à l'aube de nouvelles opportunités, de travail, dans leur vie personnelle. On va suivre cinq personnages entre joies et peines, l'une d'entre elles étant gravement malade, les ramenant à la réalité, et les empêchant de vivre pleinement. Cependant, ils continuent d'évoluer dans cette grosse pomme, théâtre de la vie avec ses aléas. Une bande d'amis, rêvant que leur amie survive. Un roman d'espoir.

Le second roman, l'autre trilogie de Katherine Pancol après celle des écureuils de Central Park, se déroule dans plusieurs villes dont New-York, ville dans laquelle vit un couple de vingtenaires, lui souhaitant intégrer une école de musique, et elle voulant percer dans la mode. La ville de New-York est très présente, notamment Central Park. Véritable théâtre entre déceptions et peines.

Quant au dernier avec "Après tout", il s'agit du plus récent que j'ai lu, suivant Louisa dans la dernière des aventures écrites par l'auteure Jojo Moyes, quittant Londres pour la grosse pomme. Elle devient l'assistante de la femme d'un homme riche de l'Upper East side, découvrant petit à petit sa nouvelle vie, ce monde certes superficiel, mais qui lui offre de nouvelles opportunités et un aperçu de son avenir. La ville est très présente dans ce roman, ce qui était vraiment très sympa, mais un peu difficile pour moi qui adore vraiment cette ville.

4: L'hypocrisie et la tristesse

Quant au dernier point, j'ai pensé à "Extrêmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer, et à "Meilleurs élèves", deux romans dans lesquels New-York est le théâtre de situations dramatiques.

Le premier livre  est un des premiers sur lequel j'ai écrit un article sur ce blog, d'ailleurs il n'est pas terrible, je ne vous conseille pas d'aller le lire ahah. "Extrêmement fort et incroyablement près" est une histoire très triste, suivant Oskar âgé de neuf ans, dont le père a été tué durant les attentats du 11 septembre. On l'apprend assez vite, sans que le petit garçon comprenne vraiment. Durant tout le livre, il va évoluer dans la ville dans une sorte de chasse au trésor, afin d'en découvrir plus sur son père. Il n'arrive pas à accepter la réalité, bien que le petit garçon soit très mur pour son âge. Un roman poignant et émouvant, dans lequel New-York représente l'espoir, et la tristesse.

Le second roman dont le thème était assez négatif, est "Les meilleurs élèves", traitant de scandales d'écoles privées, prescrivant des médicaments inutiles à des enfants jugés à tort hyperactifs, afin d'obtenir un meilleur classement. En effet, Sean a un fils, dont les grands-parents insistent pour qu'il soit scolarisé dans une école privée. Là-bas, un enfant meurt, et Sean va tomber sur un scandale sans nom, entre hypocrisie, étant le reflet d'une société prête à tout pour conserver son prestige.


Je suis arrivée au bout de cet article, et de ces 10 romans se déroulant à New-York que je vous conseille de lire. Ils abordent tous des thèmes différents comme vous l'avez vu, et je les ai tous beaucoup appréciés.




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