Depuis l'année dernière, je fais un palmarès des livres que j'ai lus et préférés. Une façon de vous parler des meilleurs. C'est toujours difficile d'établir une sélection quand on lit autant, et qu'on fait de jolies découvertes régulièrement. Cependant je pense que c'est un bon exercice, et en 2018 je vous ai donc proposé deux vidéos. L'une relatant les meilleurs livres lus entre janvier et juin, et l'autre de juillet à décembre. Partager l'année en deux était le meilleur moyen pour moi de ne pas trop me restreindre. Cette fois-ci la vidéo est prête, mais en plus de cela, j'avais très envie de vous en parler à l'écrit également.
De janvier à fin juin, j'ai lu 37 livres. Je vous publie deux articles par semaine depuis maintenant plusieurs semaines, car mon rythme de lecture s'est intensifié. Vous vous doutez bien qu'en sélectionner seulement cinq ne fut pas simple. De façon générale, j'ai fait de très belles découvertes, et je suis ravie de ce que j'ai lu. j'ai eu trèèès peu de déceptions ou de livres que j'ai aimés que moyennement. J'ai lu quelques classiques ( je compte vous faire un bilan sur mes classiques lus fin d'année je pense, ma vidéo de l'an dernier ayant été beaucoup appréciée), deux livres en anglais ( trop peu), des thrillers, du roman japonais, français, anglophone, deux guides de conseils, une biographie, du roman contemporain...
Du coup, le premier livre qui m'est venu en tête en imaginant cette sélection fut tout de suite
"Devenir" de Michelle Obama. C'est aussi le premier que j'ai lu de l'année 2019. J'ai adoré cette biographie que je mourais d'envie de lire car déjà j'ai toujours beaucoup admiré le couple Obama, étant pour moi des précurseurs et des figures importantes des Etats-Unis. On peut le voir actuellement avec la régression sociale qu'il y a eu en élisant un homme comme Trump...
Dans cette biographie, l'ex première dame parle de son enfance dans le quartier du "Southside" de Chicago, élevée pareil que son frère, ses parents n'ayant jamais favorisé son frère à son profit. Puis de son adolescence, puis de son entrée à Princeton où elle se heurte à la population noire étant largement minoritaire. Elle continue ensuite son périple d'apprentissage jusqu'à Harvard à la fac de droit. Elle exerce le métier d'avocate ensuite dans sa ville, mais lâche tout un jour, peu après avoir rencontré Barack Obama, à l'époque son stagiaire.
Le livre est divisé en trois parties, nous racontant ensuite sa vie de femme mariée au futur président américain, de son rôle de first lady, de ses ambitions, de ses peurs...
Pourquoi je l'ai adoré?
Parce qu'il regorge de sincérité, de beauté et d'espoir. On y suit une petite fille puis une adolescente qui va se rendre compte au fur et à mesure qu'être noire est compliqué. Elle nous montre son ambition, sa passion d'apprendre, son soutien envers son mari, malgré des difficultés et des peurs à cette époque. Un roman d'une femme honorable, et profondément humaine.
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Le second livre, qui est également le dernier lu à la toute fin du mois de juin, est "Les victorieuses" de Laeititia Colombani, auteure de "La tresse".
On suit Solène, avocate au début du récit, qui dédie sa vie à son travail, n'ayant pas de vie de famille, de compagnon. Mais un jour, un client se suicide sous ses yeux au tribunal. Elle perd pied, se retrouve à l'hôpital et reste chez elle. Elle se rend alors compte de ce qu'elle a perdu, malgré son confort financier. Elle voit une annonce dans un journal afin d'être "écrivain public", et se lance. Elle va faire la connaissance de Léonard, homme bon, bénévole au Palais de la femme et va lui proposer qu'elle se rende là-bas. Son boulot sera simple. Une heure par semaine, elle restera dans le hall de cet immense foyer pour femmes, disponible, au cas où l'une d'elles aurait besoin de ses services. Clairement, elle est là pour les aider à rédiger du courrier. Les débuts sont fructueux, puis les femmes se lancent. Elle va faire la connaissance de femmes braves ayant été SDF, violées, immigrées, n'ayant plus de contact avec leurs familles. On va suivre son évolution qui est flagrante et particulièrement intéressante. Elle se rend compte de la situation de précarité de certaines femmes, souhaitant en faire encore plus pour les aider.
Pourquoi je l'ai adoré?
Car on suit l'évolution d'un personnage à l'aisance financière indubitable, étant confrontée à la précarité de femmes qui pourraient être elle. L'alternance de points de vue tout au long du roman entre elle, et Blanche et son mari Albin Peyron fondateurs de l'Armée du Salut est particulièrement pertinente, car on en apprend plus sur ceux, qui ont acheté ce bâtiment qui est devenu "Le palais de la femme" rue de Charonne. Un roman social poignant, émouvant, qui fait du bien, et qui fait ouvrir les yeux
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"Eleanor Oliphant is completely fine" soit Eleanor Oliphant va très bien de Gail Honeyman, est le seul roman en anglais que je vous propose dans ce Top 5. Lu également au mois de juin, il a très bien fait démarrer celui-ci, avec une très chouette histoire, encore une fois sur l'évolution d'un personnage, d'une femme exactement, sortant de sa routine, afin de vivre des choses qu'elles n'aurait jamais vécues. Eleanor habite en Angleterre, travaille depuis huit ans dans la même entreprise au même poste, embauchée directement après ses études. Elle vit seule, n'a de liens avec personne, vit sa vie toujours de la même façon. Mais un jour celle-ci va changer après avoir aidé un homme dans la rue.
A partir de cet événement, elle sa se nouer d'amitié avec un collègue, va se rendre au chevet de l'homme qu'elle a aidé, va aller à des soirées, chez des gens... Le seul contact qu'elle a depuis un long moment de façon récurrente est sa mère, qu'elle appelle chaque mercredi. On se doute que quelque chose cloche mais on le découvre à la fin.
Pourquoi je l'ai adoré?
Car on y suit l'évolution timide et sans envie tout d'abord, d'une jeune femme de 30 vivant une existence vraiment fade et triste, prenant au fur et à mesure des initiatives et du temps pour elle. Le personnage principal est à mourir de rire, ses réparties sont vraiment drôles, ce qui fait d'elle un personnage unique. Un petit bijou.
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"Hard de vivre" de Carmen Bramly. Lu en avril, ce second roman de la jeune auteure que je lis fut un vrai bijou. Ayant écrit son premier roman à 15 ans, Carmen en est actuellement à l'écriture de son cinquième. Il y a quelques mois j'ai acheté deux autres romans d'elle, dont celui-ci.
On y suit six jeunes parisiens, âgés de 16 à 22 ans. Sophie la plus jeune, Pop fils de concierge avec l'envie d'écrire un roman, Bethsabée sa meilleure amie, Thomas et son cousin Johannes étudiant à la fac de psycho et Henri le copain de Thomas. Tous vont être amenés à se rencontrer lors d'une soirée, pendant laquelle une jeune fille meurt par overdose. On les suit au fil des mois, tous touchés d'une certaine façon par ce tragique événement. Même Johannes qui n'était pas là, va se retrouver quelque part hanté par cette mort.
Pourquoi je l'ai adoré?
Encore une fois ils s'agit d'évolution de personnages bien différents, que la mort a réunis. Une terrible façon de devenir amis. Un beau reflet de la jeune société parisienne, de cette jeunesse en manque de repères, en quête de sens, en perpétuel doute.
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"Après tout" de Jojo Moyes. Je suis très fan de l'auteur dont le premier que j'ai lu était "Avant toi". "Après tout" est le troisième tome de la saga, et on va suivre Louisa, qui après avoir vécu le deuil de Will, celui qu'elle aimait s'est reconstruite à Londres dans un processus assez long et douloureux. Elle a depuis retrouvé l'amour avec Sam, mais elle décide de tenter sa chance afin de devenir assistante de la femme d'un homme riche de New-York, Arthur Gopnik, sur conseils de son ami Nathan. Elle y découvre la vie dorée de l'Upper East side, de l'argent et des soirées mondaines avec des langues de vipère à la clé. Malgré son travail difficile qui consiste à assister Agnès, nouvelle femme jeune de son patron Arthur, Louisa passa par toutes les émotions. Elle se fait peu à peu sa place dans cette nouvelle ville, dans son métier très dépendant des humeurs de sa maîtresse.
Pourquoi je l'ai adoré?
Parce que Louisa est un personnage tellement attachant gentil et sympathique, que cette nouvelle vie au sein de la ville que je rêverai d'habiter, est palpitante. Elle s'adapte, dépasse ses peurs, entreprend de nouvelles choses. La distance entre elle et son amoureux n'est évidemment pas facile, mais elle le gère du mieux qu'elle peut. L'action se déroulant dans la Grosse Pomme rend forcément l'histoire encore plus forte et émouvante à mes yeux.
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Voilà je crois que c'en est tout, j'ai beaucoup aimé rédiger cet article. N'hésitez pas à cliquer sur les liens pour aller voir à chaque fois les articles sur les livres cités.
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