Après vous avoir parlé de mes lectures préférées réalisées entre janvier et juin, j'ai eu l'idée de parler de mes coups de coeur que j'ai eus, grâce ai #clublectureMS sur Facebook, créé par Victoria il y a des années. Grâce à elle, j'ai pu faire de magnifiques découvertes, dont certains que j'ai prêtés ou même offerts à des proches. C'est ça pour moi un club lecture: le partage, la découverte autour d'une passion commune. C'est pourquoi j'ai souhaité relancé les challenges, qui m'ont permis de découvrir des livres que je n'aurais jamais découverts sans le club. Ca me manquait beaucoup, et du coup The French book club est né. C'est une activité qui m'occupe pas mal et j'adore ça! En attendant de parler de mes chouchous lus grâce à ce club-ci, je vais déjà vous parler ceux via le #clublectureMS.
Certains titres me sont venus à l'idée tout de suite, quant aux autres j'ai du réfléchir, retourner sur le groupe Facebook afin de retrouver les challenges mensuels avec la sélection, et chercher sur le blog. L'avantage c'est que j'avais bien renseigné les libellés, et que tous les livres lus grâce au club ont le libellé #clublectureMS.
Je vous proposerai un récap en vidéo semaine prochaine sur ma chaîne Youtube!
Je vous proposerai un récap en vidéo semaine prochaine sur ma chaîne Youtube!
Le premier qui m'est venu à l'esprit et probablement le meilleur est "Petites recette du bonheur pour les temps difficiles", premier challenge du club, écrit à quatre mains par deux femmes: Loretta Nyhan et Suzanne Hayes. Il s'agit d'un roman épistolaire, se déroulant pendant la guerre. Deux femmes vont correspondre par lettres, et vont se raconter leur quotidien. L'une d'elle, Glory enceinte de son deuxième enfant, dont le mari est parti à la guerre. Elle écrit à Rita, la quarantaine dont le fils et le mari sont partis en guerre. Les deux femmes vont correspondre pendant des années, partageant anecdotes du quotidien, recettes, nouvelles de leurs hommes, impressions sur la guerre...
Un magnifique roman très émouvant que j'avais littéralement adoré. Je ne lis que très rarement des romans épistolaires, mais celui-ci est clairement un livre à lire!
Le second auquel j'ai pensé est "L'héritage" de Katherine Webb, un roman familial, dans lequel Erica et Beth Calcott, deux soeurs, vont se rendre dans leur manoir familial à la mort de leur grand-mère Meredith. Elles font du rangement, et pour hériter de ce bien, elles doivent y vivre quelques temps. Les deux femmes vont faire de singulières découvertes sur leur arrière grand-mère Caroline, dont elles ont gardé le souvenir d'une femme acariâtre, qui cachait bien des secrets... Le récit est composé d'une alternance d'époque, entre le présent époque de Beth et Erica et au début du XXème siècle racontant l'histoire de Caroline. Un roman familial palpitant, mêlant la vraie Amérique profonde des natifs américains.
Le troisième auquel j'ai pensé est "Le diable sur les épaules" de Christian Carayon, prof d'histoire. Il s'agit d'un thriller dans les années 1920, dans un petit village du Tarn. Assez atypique de ne pas prendre pour lieu une grande ville, ou le XXIème siècle. Deux hommes se font tuer dans ce village d'apparence tranquille. Camille Purseau, professeur des écoles se rend là-bas avec son compagnon Edouard. Elle va faire appel à son ami Martial, criminologue, trouvant cette histoire de morts étrange. Elle est sure qu'il s'agit d'un meurtre. Ils vont enquêter, se renseignant sur l'histoire du village, et apprenant que la famille visée, les Gresse avait hébergé les frères Pujol, leur infligeant des sévices. Visiblement le village est rempli de non-dits et de secrets. Un livre que j'ai beaucoup aimé, tous les villageois paraissant suspects, et la fin étant totalement improbable.
Ensuite bien sûr, je ne pouvais pas ne pas penser aux "Délices de Tokyo", de Durian Sukegawa, magnifique roman japonais très bien adapté au cinéma. Adorant l'univers japonais, je ne pouvais qu'adhérer à cette très jolie histoire. Cependant le dernier roman de l'auteur ne m'a pas plu... Comme quoi. On va donc suivre Sentarô, jeune homme tenant une petite boutique de dorayakis, pâtisseries japonaises faites à partir de pâte de haricots et de pâte à pancakes. Il y travaille depuis des années sans passion, mais n'a pas d'autre choix, ayant des dettes envers son patron. Chaque jour, il réalise sa recette, les affaires n'étant pas très bonnes. Une vieille femme se présente à lui et lui dit qu'elle aimerait travailler avec lui. Devant son âge, et ses doigts déformés, Sentarô refuse. Il va changer d'avis, apprenant à connaître la vieille dame, le commerce devenant prolifique.
Une très belle lecture à l'atmosphère douce comme savent le faire les écrivains japonais, dont on apprend l'histoire de Tokue à la fin.
Il y a eu également bien sûr, et l'un des derniers que j'ai lus avec le club, "A comme aujourd'hui" de David Levithan, ayant été adapté au cinéma, mais n'ayant pas réussi à le trouver. A est un personnage pour le moins très atypique car il ne possède pas de corps à lui. Chaque matin, il se réveille dans la peau d'un adolescent de 16 ans, garçon ou fille, dans les Etats-Unis. Il vit une journée la vie de quelqu'un d'autre, il fait donc toujours attention de ne pas perturber la vie de son hôte, et de ne rien changer à son quotidien. Mais un jour, il devient Justin, adolescent sportif dont la petite amie Rhiannon plaît à notre personnage appelé A. Il ne va pouvoir se sortir de la tête cette jeune fille, à qui il va décider de dire son secret. Une très belle histoire émouvante, et bouleversante bien qu'il s'agisse d'un roman jeunesse.
L'avant dernier de cette liste, est "Le voile de Téréran" de Parinoush Saniee, livre choisi lors du thème de la condition de la femme au Proche et Moyen-Orient. On suit Massoumeh, âgée de 16 ans début du récit, refusant de suivre les diktats que son pays, l'Iran lui impose. Elle est entourée d'hommes: son père et ses frères qui la marient de force à un homme qu'elle ne connaît pas. Celui-ci va s'avérer être un homme bon, décidé avec des amis à faire tomber le régime du Shah. Il est rarement à la maison, et la laisse tranquille, Massoumeh étant plus ou moins libre de ses faits et gestes. Elle élève ses enfants, et va même devoir travailler lorsque son mari ne revient pas.
Une lecture passionnante sur la vie d'une femme iranienne en plein régime coranique du Shah. Une lueur d'espoir sur la condition de la femme, sur l'émancipation et la débrouille des femmes.
Le dernier livre et un qui m'avait beaucoup marquée, je l'avais même offert à une amie, il s'agit de "La dernière réunion des filles de la station-service" de Fannie Flagg. C'était le premier roman que je lisais de l'auteure, et depuis j'en ai lus deux autres. On va suivre Sookie, 60 ans vivant en Alabama. Tous ses enfants ont quitté le nid, et elle fait un jour une découverte stupéfiante. Elle ne s'appelle pas en réalité Sookie mais Ginger Jurdabralinski. Elle a en effet été adoptée. Elle comprend mieux le comportement de sa mère Lénore, n'ayant jamais cessé de la rabaisser. Son mari Earle va la pousser à faire des recherches sur sa famille biologique, et découvre ses ancêtres, des femmes fortes, ayant tenu une station-service pendant la guerre. En l'absence d'hommes, elles on dû composer, et l'une d'elle, Fritzi, est même devenue aviatrice, une WASP, véritable pionnière puisque aviatrice et femme.
Un aspect de l'histoire passionnant très peu connu malheureusement. J'ai appris pleins de choses lors de cette lecture que j'ai adorée
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