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Tortues à l'infini

On enchaîne les articles avec le dernier roman de John Green, un des rares auteurs avec Michael Grant, ayant écrit la saga Gone et Victor Dixen, auteur de Phobos, dont je pourrai encore lire les livres à mon âge. J'ai lu tous les romans de l'auteur, appartenant certes à la catégorie jeunesse, mais évoquant toujours de vrais sujets de société, de questionnements de soi... Je ne vais pas essayer de me défendre, j'ai le droit d'aimer quelques romans et auteurs jeunesse ahah. 
Je vous laisse tous mes articles écrits par John Green juste ici, et je pense vous faire bientôt une vidéo centrée sur son univers. Vous n'êtes pas sans le savoir, j'ai également une chaîne Youtube, sur laquelle je vous propose du contenu chaque semaine, et je fais notamment des vidéos "focus sur", une saga précise ou sur un auteur. Je trouve que c'est une bonne idée pour bien parler de l'univers de l'auteur et présenter ses œuvres. Du coup, je n'avais pas acheté "Tortues à l'infini" l'année dernière quand il était sorti à cause du prix, et j'ai bien d'attendre une année pour me le procurer en poche. En plus, sachant que je l'ai lu en une journée ça aurait fait cher la lecture... C'est d'ailleurs mon problème, si on peut le qualifier ainsi, ces derniers temps. Je lis beaucoup, vous avez pu voir qu'il y a eu 3 articles par semaines au lieu de deux, rythme de ces derniers mois, du coup acheter des romans broché serait un peu ridicule. 
Et si on parlait du livre??
On suit Aza, seize ans, habitant Indianapolis, lieu où habite également John Green. Sa meilleure amie s'appelle Daisy, jeune fille extravagante, adorant les fan-fictions de Star Wars, en écrivant elle-même. Aza est une jeune fille atteinte psychologiquement, sans méchanceté aucune. Elle est obsédée par certaines choses chez elle comme les bactéries se développant dans son corps, à peu près 24H sur 24, la potentialité de contracter une maladie. Elle a des tocs, qui font d'elle une sorte de masochiste. Elle enfonce son ongle dans une partie de son doigt, ne cicatrisant donc jamais, et elle passe son temps à le désinfecter, mettre un pansement, rouvrir la blessure...

Bref, son personnage est plutôt atteint, pour une raison que l'on ignore un peu, étant pourtant entourée de sa mère, prof de maths de laquelle elle est assez proche. Son père est mort des années auparavant.
Elle suit un traitement chez une psy, ne prend pas correctement ses comprimés, et est persuadée qu'elle va mourir d'une maladie se caractérisant par très peu de symptômes, étant eux-mêmes très courants. Ca commence déjà fort, de suivre une héroïne comme elle. 
Un jour, le père d'un vieil ami, Russell Pickett disparaît, milliardaire, accusé de malversations. Elle va donc reprendre contact avec son fils Davis vivant avec son petit frère Noah, dans l'attente de recevoir des nouvelles de leur père recherché. Leur maison est immense, et Daisy et Aza, appelée Holminette pour une raison obscure, se rendent là-bas. David et Aza vont rester en contact, tandis que les deux filles enquêtent plus ou moins sur la disparition du milliardaire. Malgré ses tocs et ses obsessions, Aza voit bien que Noah ne va pas bien, et malgré la gouvernante et le personnel de maison s'occupant notamment de Tua le drôle de lézard du propriétaire disparu, il se sent seul. Toute la fortune de leur père a été léguée au fameux lézard. 
Aza passe son temps à faire des Facetime avec Davis, à lui parler, à se torturer l'esprit sur tout et n'importe quoi, tandis que Daisy travaille après les cours. Les deux amies se retrouvent souvent chez Applebees, restaurant dans lequel Aza a des coupons de réduction. La jeune fille les amène partout dans sa voiture prénommée: Harold. 

Avis: Une lecture très légère qui fait du bien, malgré le comportement obsédant de l’héroïne qui est parfois un peu pénible, sachant qu'on ne connaît pas vraiment le raison de son mal-être. On pense peut être à la mort de son père, sans être sure. Leur pseudo-enquête sur la disparition de Russell est assez secondaire, l'histoire était plutôt centrée sur les deux jeunes filles assez différentes, la première obnubilée par elle-même, ne lisant aucune des fan-fictions de son amie, tandis que Daisy est sociable, travaille et apparemment saine d'esprit. J'ai beaucoup ri tout au long de cette lecture que j'ai vraiment beaucoup appréciée.


"Tortues à l'infini" de John Green, 7,90€

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