La veille de mon départ en vacances pour Porto, j'ai vu cette jolie édition de "La lettre écarlate" à la Fnac, endroit dans lequel soit dit en passant, j'arrête d'acheter mes livres, et j'avais très envie de le prendre. Je souhaitais lire le classique de Nathaniel Hawthorne depuis des années, et devant cette belle édition, c'était le moment. Je l'ai donc apporté avec moi, et l'ai terminé à mon retour.
L'histoire se déroule en Nouvelle-Angleterre à Boston en 1642. Hester Prynne, est accusée d'adultère et condamnée au pilori. Elle a eu un bébé de cette liaison/agression, on ne sait d'ailleurs pas la vérité, et refuse de dire le nom de l'homme avec qui elle a pêché. Elle devra porter la lettre A sur sa poitrine, afin que tout le monde la reconnaisse. Elle ne meurt en fait pas, chose que je n'ai pas comprise, mais doit assumer aux yeux de tous, sa faute. Son mari, Roger Chillingworth qui est médecin, revient des Indes après des années, qui l'a rendu cruel, et est bien décidé à trouver le coupable qui a humilié sa femme.
Hester vit de son côté avec sa petite fille qu'elle nomme Perle, qui grandit. La mère est persuadée que son enfant est une sorte de diablesse, riant toujours, s'émerveillant de tout, et surtout riant de la lettre écarlate de sa mère. "La pécheresse", fait le bien autour d'elle, aidant les plus miséreux qu'elle, leur fabriquant des habits leur rendant service, afin de faire oublier ce fameux A écarlate. Cette lettre, ayant pour signification première "adultère", va d'ailleurs évoluer tout au long, du récit, les habitants n'étant pas sûrs de la nature des actes de Hester, et n'arrivant pas à inspirer confiance.
Cependant elle est appréciée de la majorité.
Un jour alors qu'Esther se débarrasse de la lettre, Perle ne la reconnaît même pas.
Chillingworth est médecin auprès du ministre et pasteur, Dimmesdale, qui est en fait l'homme avec lequel sa femme a pêché. Chillingworth s'en est toujours douté, et il reste à son chevet afin de mieux le punir avec ses préparations médicinales. Le vieux Dimmesdale se punit en s'infligeant des flagellations en guise de punition. Il porte lui aussi la lettre A mais sur son directement sur sa peau.
Avis: Un roman considéré comme l'une des œuvres fondatrices de la littérature américaine publié en 1850, mais dont j'ai eu du mal à tout percevoir le sens. Pour commencer, cette condamnation au pilori qui n'a pas lieu pour je ne sais quelle raison. Ensuite, les personnages de Chillingworth et Dimmesdale que je n'ai pas arrêté de confondre tout du long, à cause de leurs différentes appellations. Chillingworth qui est médecin, qui est en fait le mari d'Hester, je ne l'ai appris qu'au bout de la moitié du livre, et Dimmesdale qui est le vieux pasteur/ministre/révérend, et amant/violeur de Hester. Je vous avoue que ça m'a un peu perdue, et que j'ai dû aller sur Wikipédia, vérifier que j'avais bien tout saisi...
J'ai en plus compris qu'il était donc le père de Perle qu'au bout d'un looong moment, vers la fin quoi.
Le personnage de Perle est intéressant, plus que celui de sa mère, qui paraît assez effacé et soumis.
"La lettre écarlate" de Nathaniel Hawthorne, 6,60€
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