Dans la lignée de la littérature japonaise, j'ai lu "Oreiller d'herbes" de Natsume Sôseki, le premier roman de l'auteur que je lis. J'avais entendu parler de ce grand écrivain japonais par mon prof de français en seconde, qui en disait beaucoup de bien, tout comme de Tanizaki. J'avais lu ce dernier mais pas encore Sôseki. Je m'en suis souvenu des années plus tard, et quand j'ai vu un de ses livres un jour, je l'ai embarqué avec moi. Il est l'un des plus grands écrivains japonais que la terre ait porté, et c'était vraiment avec beaucoup de curiosité et d'envie que j'ai ouvert ce livre. L'histoire est assez simple, comme souvent chez les japonais, il n'y a jamais beaucoup de fioritures.
Un peintre d'une petite trentaine d'année s'installe dans une auberge en montagne, afin d'être inspiré. Il fait la rencontre de plusieurs personnes, dont Nami, la fille du patron des lieux qui le fascine.
Celle-ci est divorcée, ce qui est rare pour l'époque. Il va se mettre à écrire des poèmes, mais ne peint pas. Nami va les trouver et ajouter sa patte à ceux-ci. Pendant un temps, notre héros reste dans cette auberge, se promenant, prenant des bains, écrivant des haikus, sans trouver l'inspiration pour sa peinture, ce qui va d'ailleurs lui faire remarquer la jeune femme.
Avis: Un roman assez sympa, dont l'histoire est simple, ciblée sur les sentiments du héros, et sa quête de tranquillité. Comme d'habitude chez les japonais, il ne se passe pas 10 000 choses dans le roman, étant toujours plus concentré sur la poésie de l'écriture, et la retransmission des lieux que sur la quantité d’événements intervenant. L'écriture est belle, je l'ai même trouvée très moderne par moment, peut être a t-il été modernisé, il y a de la poésie et de la philosophie, chose courante chez les japonais. Je vous avoue que ce n'est pas le roman japonais le plus palpitant que j'ai lu, préférant Murakami, mais je laisserai une autre chance à Sôseki.
"Oreiller d'herbes" de Natsume Sôseki, 7,50€
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