Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du avril, 2020

La mort leur va si bien

Vous avez déjà pu voir la couverture de ce livre dans mon article sur " Comme une tombe ", tout simplement parce que ce livre contient deux romans de l'auteur américain que j'affectionne beaucoup: Peter James. C'est quand même bien pratique ce genre d'éditions, deux histoires en une.  J'avais lu la première en décembre, et j'avais envie de continuer ma découverte de l'auteur, pour lequel j'ai déjà lu cinq romans. Mon préféré est sans aucun doute " Des enfants trop parfaits ", mais de façon générale, je les ai tous aimés. Le fait de choisir un personnage récurrent que l'on retrouve quasiment dans toutes ses histoires est une très bonne idée pour suivre ses aventures personnelles comme professionnelles. Exactement comme Thilliez.  En effet, on suit encore une fois Roy Grace, commissaire de police à Brighton, qui après "Comme une tombe", et après avoir réussi à trouver Michael enterré vivant, est désormais sur le cas

Marina

Dernièrement j'ai décidé de relire "Marina" de Carlos Ruiz Zafon, l'un des auteurs espagnols les plus connus. J'avais déjà lu ce livre lorsque j'étais en seconde, et comme j'avais pour projet de filmer une vidéo uniquement ciblée sur lui, je me suis dit que ce serait pas mal de relire ce livre que j'avais lu il y a vraiment longtemps, pour qu'il soit frais au maximum dans ma tête. Zafon est quasiment le seul auteur espagnol que j'ai lu je pense, et j'aime beaucoup ce qu'il écrit, bien que je ne lirai pas plusieurs de ses livres coup sur coup, le genre étant assez particulier, avec beaucoup de fantastique et d'éléments mystiques. Ce livre était initialement prévu pour le public jeunesse, puis il l'a réécrit pour s'adresser à un public plus âgé.  Sachez que la quasi totalité des romans de Zafon se déroulent à Barcelone, sa ville d'origine.  Dans ce court roman, on suit donc Oscar, un jeune homme interne dans un pens

Celle qui a dit fuck

Dernièrement, j'avais envie de lire quelque chose de fun. Etant donné la période, je me suis dit que ce journal déculpabilisant et décomplexant qu'est "Celle qui a dit fuck" de Anne-Sophie et Fanny Lesage étant idéal. Je l'avais acheté au mois de janvier je crois, à la Fnac, ce qui est très rare, je vous en parle dans ma vidéo de ma façon de consommer mes livres.  J'avais vu ce petit livre dans le rayon psychologie, développement personnel et j'avais trouvé le thème vraiment fun: à savoir le journal d'une trentenaire parisienne apprenant à dire non, ou plutôt fuck. Je me suis rendue compte en le lisant, que le prénom Alice ne représente donc pas l'une des auteures, mais je pense est un peu un mélange des deux. Raconter un peu des pans de leurs vies via un personnage fictif dans lequel chaque femme peut se retrouver. Du moins c'est ce que je pense, pour avoir aussi bien réussi à transmettre les émotions et les sentiments d'une millenial de

Un peu, beaucoup, à la folie

Pour continuer le mois d'avril, j'ai lu le deuxième roman de l'auteure australienne que j'avais dans ma bibliothèque: Liane Moriarty avec "Un peu, beaucoup, à la folie". Ayant adoré " Petits secrets, grands mensonges " ayant donné la géniale série Big little lies, j'avais très envie de continuer mon exploration de son univers. Assez cynique, dans lequel il se passe toujours un drame sous de belles apparences. Une belle satyre sociale en somme. Cette fois-ci, on s'intéresse à trois couples habitant Sydney: Clémentine et Sam, Erika et Oliver et Vid et Tiffany. Les deux derniers couples sont voisins, mais mènent une vie bien différente. Le premier est assez bon chic bon genre un peu coincé, tous deux comptables, quant au second, ils sont plus exubérants, possèdent une grande maison dans laquelle ils aiment inviter du monde. Un jour ils proposent à Erika et Oliver de venir à un barbecue chez eux accompagnés de leur couple d'amis: Clémentine

Le soleil et ses fleurs

Après avoir lu " Lait et miel " en janvier, je souhaitais vraiment lire l'autre recueil de poèmes de la poétesse indienne Rupi Kaur. Toujours en anglais, comme j'avais adoré le lire dans cette langue, et que la compréhension n'était franchement pas compliquée. J'ai donc profité de mon séjour à Londres fin janvier pour me l'offrir chez Urban Outfitters, le temple du shopping vintage, street-style, mais également de la déco, de livres et j'en passe. Dans ce recueil, au lieu de quatre chapitres, on en retrouve un supplémentaire, cette fois-ci moins ciblé uniquement sur l'amour et l'estime de soi comme son précédent, mais également sur nos racines. Les chapitres littéralement se traduiraient par  "le flétrissement", "la chute", "l'enracinement", "la croissance" et "l'épanouissement". Difficile de traduire "rising" le quatrième terme, mais en gros ce serait ça.  Vous vous en do

J'ai dû rêver trop fort

Comme je vous le disais dans mon dernier article sur le roman de Lisa Gardner , j'avais pour intention avant les Quais du Polar, de lire le dernier roman que je possédais d'elle dans ma bibliothèque, ainsi que le dernier de Bussi, dans le but de discuter avec eux. La situation étant ce qu'elle est, je n'ai pas eu envie de changer mon planning, et franchement j'ai bien fait car ce fut deux lectures très différentes, mais tout aussi appropriées pour la situation actuelle, m'ayant fait penser à autre chose.  Dans ce dernier roman de Bussi adapté en poche et acheté récemment, on suit Nathy, hôtesse de l'air chez Air France depuis plus de 20 ans. Elle a 53 ans, deux filles, Laura et Margot, et un mari, Olivier, ébéniste. Elle a toujours eu le goût du voyage et la bougeotte ce qui explique que son métier lui convient parfaitement, partant seulement deux à trois fois par mois. Cela lui permet de voir du pays, tout en étant disponible pour ses petits-enfants No

Le saut de l'ange

J'avais envie de terminer ce long mois de mars avec la lecture d'un thriller, et en particulier un de ceux  de Lisa Gardner. Il s'agit du second que je lis après " Famille parfaite " que j'avais beaucoup aimé également. Difficile de dire lequel j'ai préféré d'ailleurs... Je souhaitais le lire car originellement, l'auteur américaine aurait dû être au festival du Quais du Polar à Lyon, première année pour laquelle j'étais au courant de l'événement suffisamment à l'avance. Vous vous doutez bien qu'il n'aura pas lieu, mais j'ai tout de même gardé la même liste des livres que je voulais lire, avant de rencontrer leurs auteurs en vrai. Il y avait donc celui-ci ainsi que le dernier Michel Bussi adapté en poche que je lis au moment où j'écris l'article. Ayant lu deux livres sur l'isolement à savoir " Into the wild " et "Sukkwan island", j'avais besoin en cette période de confinement de lire quelq

Sukkwan Island

Je n'avais pas prévu de lire ce livre tout de suite, mais ma mère me l'a prêté, et je me suis dit pourquoi pas, avant de lire du Lisa Gardner et du Michel Bussi. Je lui avais acheté ce roman de la maison d'édition Gallmeister que j'aime beaucoup pour ses éditions Totem. Sorti il y a plus de dix ans, ce livre n'avait d'abord pas trouvé preneur, jusqu'à ce que Oliver Gallmeister le créateur de la maison d'édition publie le roman, avant de devenir la maison d'édition en pleine expansion qu'elle est maintenant. La préface a été écrite par Delphine de Vigan qui a eu coup de coeur pour ce livre, auquel elle a souhaité participer d'une certaine façon. Je vous avoue que même en ayant lu le résumé, le titre ainsi que la couverture me rappelait le Japon, mon inconscient était donc persuadé d'une drôle de manière qu'il se déroulait là-bas, alors que pas du tout, puisqu'il se déroule en Alaska. David Vann, l'auteur, s'est servi de

Une saison à la petite boulangerie

Attention spoil. Il s'agit de la suite de " La petite boulangerie du bout du monde ", si vous ne l'avez pas lu, et que vous souhaitez le début de l'histoire, ne lisez pas cet article. Après vous pouvez bien sûr tout de même le lire sans avoir lu le premier tome, mais vous n'aurez pas toutes les clés en main c'est dommage. Comme j'avais beaucoup aimé le premier tome, j'avais très envie de lire la suite. Je l'ai acheté début mars dans l'optique de ne pas le lire tout de suite, puis le confinement est arrivé, et je me suis dit que ce serait la bonne période pour m'y plonger. En effet, je vous ai proposé récemment une vidéo sur cinq livres feel-good , en cette période pas facile, et j'avais mis le premier tome dedans.  On y suit donc toujours Polly Waterford, jeune femme d'une trentaine d'années, qui dans le tome précédent avait aménagé depuis quelques temps sur l'île de Mount Polbearne, sept cent et quelques habitants po