Dans l'optique de réaliser une vidéo sur les femmes inspirantes, j'ai pensé à l'autobiographie de Lena Dunham que je n'avais jamais terminée. Achetée en 2014 lors de mon second séjour à NYC, j'avais pourtant vraiment hâte de le lire, mais étant donné que j'étais alors en première année de fac d'anglais, mon niveau n'était pas très bon. Ce n'était que partie remise, puisque je l'ai toujours gardé, et qu'un jour je comptais le relire. Tout d'abord, connaissez-vous Lena Dunham? Réalisatrice, actrice, productrice, activiste, scénariste, elle a plusieurs cordes à son arc, et est notamment la réalisatrice de la série Girls diffusée entre 2012 et 2017. Une série à contre-courant des séries typiques se déroulant à NYC. Au lieu de suivre des Carrie Bradshaw pleines de tunes, on suit quatre jeunes femmes habitant Brooklyn galérant financièrement et dans leurs vies. Une série beaucoup plus réaliste que j'avais adorée.
Bref, concentrons nous donc sur la personne à l'origine de ce projet génial. Lena nous parle d'une multitude de sujets différents. Elle débute le livre avec ses années d’université.
Issue de New-York, Lena part à la fac dans une autre ville. Elle nous raconte ses rencontres avec le sexe masculin, ses rapports avec eux, autant sociaux que sexuels. Son questionnement sur si elle aime le sexe ou non, ayant un rapport particulier avec, n'ayant jamais rencontré quelqu'un la respectant et l'aimant vraiment, et ayant des soucis avec son image. Les rencontres qu'elle a faites avec l'autre sexe sont pour le moins assez cocasses pour la plupart, mais elles lui auront au moins permis d'en tirer des leçons. Comme tout, il s'agit d'expériences.
Elle revient aussi sur ses questionnements concernant son orientation sexuelle, de la parte de sa virginité qu'elle considère comme tardive, et la considérant comme un fardeau. Elle écrit ensuite sur tomber amoureuse bien évidemment, puisque ça va bien sûr lui arriver, après être sortie avec plusieurs garçons qu'elle ne pense pas avoir vraiment aimés.
Elle parle du concept de "bed sharing" sans partager autre chose que son lit.
Elle partage sur ses relations avec sa famille, sa petite soeur, ses peurs comme celle de dormir seule la nuit lorsqu'elle était petite, chose qu'a perpétué sa soeur en dormant avec elle pour se rassurer. Le traitement qu'elle suit depuis toujours contre pleins de peurs chroniques qui la bouffent, et ses rencontres avec plusieurs psychologues. Son été dans un camp de vacances pour filles trois ans durant, son ressenti, et ce qu'elle a vécu là-bas, un moment particulièrement amusant. Son rapport avec son corps bien sûr, ayant toujours eu un peu plus de poids que la normale, les choses qu'elle a apprises de sa famille...
Ensuite, après avoir été diplômée, elle nous parle de la période de transition qu'elle a traversée avant de trouver un travail. Des retrouvailles avec d'anciennes amies, lorsqu’elle travaille dans un magasin haut de gamme de mode enfant. Des rencontres avec des personnes qui vont la pousser à créer et entreprendre. Il s'agit des prémices de Girls. Ensuite, une fois qu'elle est dans le milieu du cinéma, elle évoque les rencontres avec des hommes du milieu, et des anecdotes assez drôles.
Avis: Comme toujours, Lena est fidèle à elle-même, drôle, loufoque, sans filtres abordant des vrais sujets propres aux femmes adolescentes, puis femmes. Pour moi c'est un pilier de notre génération, une millenial qui s'adresse à nous toutes, et pourquoi pas à des hommes curieux de comprendre les femmes. Il faut bien redire que Lena est quand même particulière, elle a eu pas mal de problèmes mentaux, de questionnements sur elle-même et le monde.
"Not that kind of girl" de Lena Dunham, 28$
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