Tout début juillet je vous parlais du roman "Tsukushi" de Aki Shimazaki, que j'avais découverte par hasard dans une librairie que j'aime bien. Etant fan de l’univers japonais, je suis toujours heureuse de découvrir de nouveaux auteurs nippons. Je me suis pas mal renseignée sur elle comme je vous le disais, et j'ai décidé d'acheter le coffret de sa pentalogie "Au coeur du Yamato" composé donc de 5 livres dont Tsukushi. Je vais donc offrir celui du coffret à une amie l'ayant déjà. Ce dernier était le tome 4, mais vous pouvez très bien ne pas avoir lu les précédents pour comprendre l'histoire et les événements. Cependant je me suis dit que ce serait l'occasion d’avoir l'histoire complète, d'autant que ces petits romans sont vraiment magnifiques.
On suit donc le tout début de l'histoire de Yûko, alors âgée de 23 ans, standardiste à la compagnie d'import-export Goshima. Tous les célibataires veulent l'épouser et sa famille la pousse aussi à bientôt se marier. Or elle a le projet de partir vivre à Montréal, et a même prévu la date de sa démission. Or, le directeur de la banque Sumida souhaitant investir dans Goshima, souhaite que son fils se marie avec elle, ce dernier pourtant pas vraiment intéressé. Notre personnage principal Takashi Aoki est alors désemparé, étant amoureux de la jeune femme de six ans sa cadette. Il n'ose rien dire, lui qui est poussé par le système, et par son ambition de rester dans cette entreprise toute sa carrière. Ils se voient en effet régulièrement, et s'avouent leur sentiment lorsqu'un jour Takashi suit Yûko dans le Shinkansen direction Kobe d'où elle est originaire.
Takashi est un bon jeune homme, travailleur, terminant régulièrement entre 19 et 21H, et travaillant même les samedis, le lot de toute l'entreprise... Il est régulièrement demandé le dimanche pour servir d'interprète à des employés d'autres succursales et n'ose pas dire non. Le système japonais merci... Son patron, Toda, qui avait aidé son père de son vivant, lui dit qu'il va être muté à la succursale de Paris maîtrisant très bien le français. Ce dernier est triste d'être éloigné de celle qu'il aime, c'est d'ailleurs pour ça qu'il lui avoue ses sentiments.
Je ne vais pas tellement vous en dire plus, le roman étant très court.
Avis: Encore une très chouette écriture, une histoire intéressante triste et émouvante, dont j'ai découvert du coup les racines grâce à Mistuba. Dans Tsukushi, cette époque est en effet seulement brièvement évoquée. Un reflet de la société du travail japonaise, des us et coutumes par rapport à ce domaine et au mariage.
"Mitsuba" de Aki Shimazaki, 6,50€
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