On continue la saga de "Au coeur du Yamato" de Aki Shimazaki avec "Tonbo, le troisième volet de la saga. Cette fois-ci, on suit Nobu, un ancien employé de la fameuse grande compagnie Goshima, forcé de quitter la société. On le voit notamment dans le premier tome "Mitsuba". Il était en effet un des rares employé à rentrer directement chez lui après le travail, au lieu de rester à boire des verres comme ses collègues. Il crée donc un juku, une espèce d'institut dans lequel sont délivrés des cours notamment d'art comme le piano et le chant de seize heures à vingt et une heures après les cours officiels. Il est très fier de cet établissement que sa fille a nommé Tonbo. Nobu s'y rend chaque jour à pied, son établissement fonctionnant très bien. C'est un peu une revanche, comme son père possédait lui aussi un établissement similaire duquel il a été viré suite à la mort d'un élève qu'il avait frappé.
On suit donc la routine de cet homme, ainsi que la vie que menait son père un homme bon et dévoué qui n'a pas supporté le harcèlement d'un élève sur un autre. Suite à ce renvoi il est peu à peu tombé dans la dépression pour arriver à un acte sans précédent... On découvre l'envers de l'éducation japonaise, l'ambition de créer un business, et la découverte du passé, le jour où un lycéen beaucoup aimé de son père vient s'excuser auprès de Nobu pour son attitude.
Avis: Un livre intéressant, aimant toujours les livres de Shimazaki, que j'ai mieux aimé que le précédent, "Zakuro". Je me suis bien retrouvée dans l'atmosphère japonaise, cette ambiance si particulière assez lente et douce malgré de tragiques évènements.
Commentaires
Enregistrer un commentaire