Un roman que j'avais depuis trop longtemps dans ma bibliothèque sans l'avoir encore lu, "Journal d'un vieux fou" de Junichirô Tanizaki. Un roman conseillé par mon prof de français et de théâtre lorsque j'étais en seconde. Et que je lis 10 ans plus tard. Parfois il faut le temps ahah. Pourtant je suis très fan de la littérature japonaise je pense que vous avez pu le remarquer. Mais j'avoue que la littérature du XXème, j'en lis moins que celle du XXIème, avec en tête d'affiche Haruki Murakami, vous le savez. C'est donc le second roman du grand maître japonais que je lis après "Quatre soeurs", littéralement des années après. L'histoire m'avait assez intriguée quand mon prof nous l'avait racontée.
On suit un vieillard d'environ 70 ans, qui s'éprend de sa belle-fille, ancienne danseuse de music-hall assez libérée moralement, assez rare au Japon surtout à cette époque. Le vieillard est malade, il passe régulièrement son temps allongé à prendre des traitements, son emploi du temps est parfaitement chronométré. Il pense énormément à cette belle-fille qu'il aime, Satsuko, qui profite de lui, mais le laisse également assouvir quelques fantasmes. On assiste donc à quelques scènes un peu étranges qui m'ont un peu laissée sceptique et légèrement dégoûtée. Le vieillard à une femme qui gobe absolument tout, n'étant visiblement pas consciente de l'intérêt de son mari pour la jeune femme. D'ailleurs celle-ci l'appelle grand-père, ce qui laisse croire à une relation filiale mais en fait non, c'est juste parce qu'il est âgé. Que vous dire de plus sur ce roman? Difficile de résumer la vie de ce vieil homme toujours assez identique. Le roman est présenté comme un journal dans lequel le vieux parle.
Avis: Un roman assez différent de ce que je lis habituellement, dans lequel on assiste à une affection plus proche de l'amour d'un vieil homme envers une jeune femme qui est presque de sa famille. Ce genre d'émotions ou de comportement n'est pas rare au Japon, où les japonais sont toujours habitués à cacher leurs sentiments et à travailler dur toute leur vie, et le jour où leur activité s'arrêtent, ce genre de comportement survient. Comme un lâcher prise de toute la pression sociale accumulée durant des décennies.
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