Pas d'article la semaine dernière car j'essayais de trouver la motivation, de plus en plus difficile pour rédiger un article. En ce moment, peu importe ce que je fais, il me faut trouver la motivation ça commence à être compliqué. Donc bon, en voyant toutes les vues du blog et des articles individuellement, ça m'a boostée, d'autant que ce roman-ci est vraiment bien et je ne voulais pas attendre plus longtemps avant de vous en parler. Il s'agit d'un des romans arrivé en tête pour l'édition estivale sur The French book club, proposé par Olivia, qui avait l'air différent de ce que je lis habituellement, et donc une très bonne idée de lecture. Il se déroule durant la période pré seconde guerre mondiale en Italie, durant la période fasciste sous Mussolini.
1924, Mussolini devient de plus en plus populaire, les "camicie nere" ou "chemises noires" se font de plus en plus nombreux, symbole de l'appartenance à l'idéologie fasciste qui n'a d'ailleurs pas été développée dans le roman, donc je n'ai pas vraiment su en quoi elle se démarquait d'une autre idéologie. Giulia, notre héroïne que l'on suit sur plusieurs années voire décennies est une jeune fille issue de la classe bourgeoise, dont la mère froide, la sœur insupportable et le père qui se plie au fascisme l'irritent au plus haut point. Elle a beaucoup de mal à se plier aux exigences et aux idées de sa famille. Toujours en désaccord avec eux, et refusant de se plier à leurs façons de penser, elle va partir de chez elle pour se rendre chez un jeune peintre, Silvio, qu'elle a rencontré en prenant quelques cours l'histoire de l'art à l'université.
Giulia va devenir journaliste pour Margherita Sarfatti, la maîtresse de Mussolini, de laquelle Silvio la met en garde. De faire attention à elle et à sa proximité avec le Duce. Cependant la rédactrice en chef du journal qui ne fait pas l'apologie du fascisme s'avère être une femme forte, indépendante, loin de l'image que Silvio dépeint. Giulia est désormais indépendante, loin de sa famille qu'elle ne voit quasiment plus. Elle est toujours très attirée par Silvio qu'elle avait surpris plus tôt en plein acte avec une autre fille. Elle devient désormais proche d'artistes libres antifascistes, et doit toujours être sur ses gardes pour ne pas être dénoncée. Elle va devoir se rapprocher de Italo Balbo, un ministre proche du Duce, qu'elle exècre, mais qui en même temps l'attire. Des sentiments contradictoires l'envahissent, mais elle reste forte et maîtresse de ses émotions, mais pas toujours. Elle doit faire face au masochisme de l'époque, et à l'idéologie de l'époque, tout en cachant ses fréquentations. Elle va devoir faire face à pas mal d'épreuves et de personnages peu reluisants qui se mettent en travers de sa route.
Avis: Un roman vraiment très intéressant qui nous plonge au début dans le Rome des années 20. Une période de l'histoire italienne que je ne connais pas tellement, donc qui en plus de me divertir, m'a appris des choses. Comme l'époque n'est "qu'à" cent ans de notre époque, pour accrocher à l'histoire ça n'a pas été trop difficile contrairement à certains récits se déroulant antérieurement.
"La nuit italienne" de Nicole Fabre, 8.90€
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