"Parce que je déteste la Corée", un roman au nom équivoque que je voulais lire depuis plus d'un an. Lorsque je l'ai trouvé en poche, je me suis jetée dessus. Une bonne façon d'en savoir plus sur la société coréenne, loin d'être tendre avec ses citoyens. Tout comme "Kim Jiyoung née en 1982 " ou " Le jour du chien noir " ou encore " Généalogie du mal" , qui abordent respectivement la difficulté du monde du travail et les maladies psychologiques comme la dépression ou la bipolarité/schizophrénie, "Parce que je déteste la Corée" est un portrait de la société coréenne contemporaine qui fait s'affronter ses jeunes citoyens dans le monde du travail, dans celui du mariage, et donne des envies d'ailleurs aux jeunes. Dans ce petit roman, on suit donc Kyena vingt-sept ans qui ne souhaite qu'une seule chose. S'envoler vers l'Australie. Elle en a ras le bol de la société qui presse les citoyens à intégrer à tout