Premier roman que j'emprunte dans la librairie où je travaille ainsi que premier roman de l'auteur. L'ayant découvert lorsque je me renseignais sur les sorties littéraires, j'étais assez curieuse de lire cette autobiographie. Les thèmes principaux étant la dépression, la découverte de son homosexualité et la relation avec son père, Panayotis Pascot se livre à cœur ouvert dans ce livre. Apparemment très connu du petit écran mais ne me tenant pas informée des émissions télé, ni des personnes qui trend, je ne connaissais pas ce jeune homme pour le moins vraiment torturé... Il parle très crûment dans ce livre notamment de ses relations intimes avec des femmes, avant de découvrir qu'il est en fait attiré par les hommes, chose qu'il a beaucoup de mal à accepter, tentant de se convaincre qu'il est attiré par la gent féminine. Ce cheminement, cette découverte l'amène sur la voie de la dépression, ayant des épisodes vraiment difficiles, allant même voir un psy où il déclare être un pervers narcissique.
Il parle aussi de son travail, comment à 18 ans il quitte sa famille pour s'installer seul à Paris. De la relation avec son père difficile. Ils n'ont pas grand chose en commun, n'osent pas se confier l'un à l'autre, leur relation reste distante. Il se rappelle de souvenirs ensemble, nostalgique de cette époque où tout était plus simple. Où il était encore dans le flou de qui il était réellement. Il raconte quand il a amené son père faire des examens pendant cinq heures persuadé que la fin était là. Pour au final ressortir sans rien au bout de cette période. Panayotis en étant même énervé. Cinq heures bloqué à l'hôpital pour au final n'avoir aucun problème, quelle blague. Son père étant très présent tout au long du récit, sa mère beaucoup moins, chose qu'il évoque d'ailleurs en s'excusant. Seulement évoquant quand son fils raconte à quel point sa mère aime accumuler, ayant peur de se séparer de n'importe quel objet.
Il nous raconte ses rencontres et ses relations avec les hommes. Parfois étant eux, parfois lui qui ont du mal à accepter son/leur homosexualité. La difficulté de l'évolution d'une relation, de se connaître soi-même, de savoir où on va avec la bonne personne ou non, ce genre d'interrogations fondamentales de vie, surtout pour lui en quête de réponses. Un gars qui habite Tokyo et qui revient, un danseur rencontré à Marseille, un autre qui rêve de NYC, et qui pour Panayotis, la fin s'annonce bientôt, leurs buts de vie étant très différents. Il tombe aussi amoureux, appelés La Vie et le Bonheur.
Il nous partage pas mal d'anecdotes relatives à sa famille composée de six enfants, à son travail, à ses relations avec les hommes et les femmes avec beaucoup de détails voire trop. J'ai été un peu saoulée un peu rapidement je vous avoue, étant très cash, parfois trop. Certaines histoires étant vraiment intimes et pas forcément nécessaires d'être partagées à tous, mais bon. C'est son choix. Raison pour laquelle je n'ai pas tellement accroché, et parce que nos vies étant très différentes, et sa personne n'étant pas forcément très, je n'irai pas jusqu'à dire peu sympathique mais presque, j'ai eu du mal à avoir de l'empathie pour lui. Très cynique, égoïste, sombre, nos personnalités étant radicalement opposées, difficile d'avoir de l'affect...
"La prochaine fois que tu mordras la poussière" de Panayotis Pascot, 19.50€
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