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Articles

Affichage des articles du 2024

Le café du temps retrouvé

 La suite de la fameuse saga du café chaud de Toshikazu Kawaguchi avec ce second tome "Le café du temps retrouvé". J'avais franchement beaucoup aimé le premier, le second est un peu une redite on ne va pas se mentir, mais quand même sympa à lire. J'ai profité du fait qu'il soit fin pour le lire en pause repas au travail. Je l'ai ensuite ramené chez moi pour le terminer comme c'est très souvent le cas.  On retrouve donc le café Funiculi funicula, tout petit café tokyoite, qui possède une drôle de légende, celle de pouvoir remonter le temps, si vous vous asseyez à une place précise et que vous terminez votre café avant qu'il ne refroidisse. Seule Kazu peut servir ce café, la serveuse du Funiculi Funicula, à une place précise, celle occupée par une femme devenue fantôme, se levant une fois par jour pour aller aux toilettes. Seulement à ce moment-là, la place est libre pour expérimenter la remontée dans le temps. Une touche de magie, pour de nouveau quatre

I went to see my father

 Un roman coréen en anglais acheté lors de mes vacances en Corée, un jour où j'avais oublié mon livre à mon logement et où je prévoyais de lire un peu. Au final je n'ai pas lu mais j'ai quand même acheté ce roman. Le fait qu'il soit coréen apporte encore plus d'affect, étant en Corée, j'avais envie de quelque chose de local. L'autrice est celle du livre que j'ai également lu "Please look after mother", que honnêtement je n'ai pas terminé. J'ai voulu redonner une chance à l'autrice avec ce roman-ci que j'ai bien aimé mais pas non plus adoré. Il n'est apparemment pas encore sorti en français, raison pour laquelle je l'ai d'autant plus acheté en anglais, comme il était encore exclusif du coup.  On suit Hon la cinquantaine probablement, l'avant dernière d'une famille de six enfants, ayant perdu sa fille d'une manière dont on ignore tout. Un jour elle retourne dans la ville de J, c'est tout ce que l'on

Un bonheur parfait

 Un roman que j'ai acheté, dans le but de le lire en Corée. Un roman coréen à lire en Corée je trouvais que ça faisait sens. J'avais lu " Généalogie du mal " de la même autrice er avais beaucoup aimé, un polar coréen assez intense et étouffant, nous présentant un personnage en dehors de la société, brisant les codes de bienséance et de normalité très souvent imposés au sein de la société coréenne. Pour ce roman-ci, on retrouve une veine similaire car cette fois-ci c'est une femme, Yuna, maman d'une petite fille de six ans nommée Jiyu qui est en dehors des clous, et disons le, est entièrement folle.  Jiyu est bien au courant des humeurs très changeantes de sa maman, et fait tout pour ne jamais l'énerver. Car Jiyu aime sa maman, même si celle-ci est très particulière. Yuna est divorcée de son premier mari Seo Jun-Young, qui n'a pas revu sa fille depuis trois ans. Il faut savoir que le divorce en Corée est encore très très rare, et lorsque cela arrive, gé

Yellowface

 Qu'est ce que j'avais hâte de le lire celui-là! Acheté depuis des semaines, que je me réservais pour mon voyage en Corée, j'avais si hâte de découvrir ce chef-d'œuvre dont tout le monde parlait. L'autrice américaine née en Chine en 1996 est notamment connue pour son autre masterpiece: Babel, qu'il faut également que je lise absolument. Publié en 2023, "Yellowface", a été acclamé par la critique, et même par Stephen King lui-même, dont on peut voir sa citation sur la couverture du livre!  Yellowface comme son nom l'indique parle de l'Asie mais pas que. On suit deux jeunes femmes, June Hayward et Athena Liu, qui ont étudié ensemble à Yale et vivent à Washington. La seconde était assez populaire à la fac, dont les écrits ont été publiés dans des magazines, tandis que notre protagoniste June galère un peu. Alors que les deux jeunes femmes boivent ensemble dans le magnifique appartement de Athena, celle-ci s'étouffe avec un pancake et meurt éto

Au vent mauvais

J'avais vu ce livre dans mon rayon et devais le renvoyer, j'en ai donc profité avant de le faire, pour le lire. Grâce à cette lecture, je vais donc bientôt pouvoir filmer une vidéo sur cinq romans orientaux, maghrébins, vidéo que j'ai hâte de partager avec vous. J'ai commencé ce livre chez moi, avant de le prendre avec moi pour la Corée, que j'ai rapidement terminé dans mon premier vol. Je l'ai bien aimé, intéressant, évoquant d'autres sujets que les romans tels que "Le bastion des larmes" ou "La maison des notables", ce qui fut confortable à lire.  On suit donc un couple dans ce roman, ou du moins Tarek, amoureux de Leila depuis toujours, tout comme son meilleur ami Said. Ce dernier est un jeune homme ambitieux, se rendant dans une grande ville afin d'étudier tandis que Tarek devient paysan. Leila de son côté a jeté l'opprobre sur sa personne, ayant fui le domicile conjugal, du mari avec lequel elle vivait. Elle élève donc seule

Ton dernier souffle

 Etant malade au moment où j'écris ces lignes, je profite si on puit dire de deux jours off pour lire assez rapidement un nouveau roman, une des seules activités calmes qui ne me fasse pas plus de mal que de bien. J'ai jeté mon dévolu sur le dernier Rostagnat adapté en poche, il s'agit d'un service de presse, le roman n'étant pas encore sorti au moment où j'écris. J'avais beaucoup aimé le seul autre d'elle que j'ai lu" La fée noire", j'avais donc hâte d'en découvrir d'autres, j'ai donc demandé le service de presse de celui-ci que j'ai reçu.  Comme le roman précédent, on suit Alexane Laroche s'étant remise avec son mari Charles et ayant tous deux, deux garçons adolescents. Notre commandant est toujours aussi sérieuse dans son travail et à venir à bout des enquêtes même des plus pénibles. Pour ce roman-ci, tout part de la découverte d'un corps retrouvé enterré littéralement car retrouvé dans un cercueil, enseveli a

La confession

 Quand nous avons reçu notre représentante Flammarion très sympathique soit dit en passant, elle m'a donné envie de lire pas mal de livres, son programme de la rentrée littéraire avait franchement l'air intéressant. Après vous avoir présenté deux titres pour le moins originaux et loufoques chez Flammarion en vidéo, dans une seconde je vous présenterai deux titres plus sérieux entre "La confession" de Romane Lafore ainsi que "Frapper l'épopée" de Alice Zeniter. Je n'ai pas fait exprès de lire deux titres originaux puis deux titres sérieux mais c'est ainsi que les choses se sont déroulées ce qui tombe plutôt bien.  J'ai donc lu "La confession" peu de temps après "Frapper l'épopée" comme je voulais refaire une vidéo Rentrée littéraire Flammarion. Je l'ai lu d'une traite un dimanche, j'adore lire des livres d'une traite, d'ailleurs je viens de monter une vidéo sur le sujet, sur des livres que j'ai

Les secrets de la femme de ménage

 Ayant lu quasiment d'une traite "La femme de ménage" de Freida McFadden il y a plusieurs semaines, lorsque le second tome est sorti en poche, j'avoue avoir eu trèèès envie de le lire. Il n'était pas dans mes priorités lecture en ayant déjà bien suffisamment, mais je l'ai quand même emprunté, en lisant littéralement 2 pages lors d'une pause repas, l'ayant ensuite embarqué chez moi un samedi où je terminais tôt pour l'avancer. Résultat pour ce second tome "Les secrets de la femme de ménage", je l'ai lu d'une traite également. Je ne vais pas trop vous spoiler, mais je vous conseille vivement de lire le premier pour avoir toutes les clés en main, même si vous pouvez comprendre le second sans lire le premier. On retrouve donc Millie, plusieurs années après cette horrible expérience vécue dans le premier tome. Elle a désormais 30 ans, vit à New-York, dans le sud du Bronx, devant faire attention à chaque fois qu'elle fait un pas dan

Intermezzo

 N'ayant jamais lu de Sally Rooney, et ayant reçu pléthore d'exemplaires de son dernier "Intermezzo" sortie internationale hyper attendue, j'avoue avoir été curieuse de ce roman, dont je ne savais même pas qu'il sortait, et pas intéressée outre mesure avant qu'il sorte comme je ne savais pas qu'il sortait. Logique. En en recevant une certaine quantité donc, ayant compris que cette sortie était un véritable évènement, j'ai eu envie de le lire. Même si l'histoire n'avait pas l'air d'être incroyable je me suis dit pourquoi pas. Commencé un tout petit peu à la librairie, je l'ai rapidement ramené chez moi afin de le terminer. Résultat j'ai quand même mis une semaine pour le lire ce qui est beaucoup chez moi, surtout étant donné mon rythme habituel, du moins de cette année.  Du coup, on suit Peter et Ivan deux frères dont dix ans les séparent. Elevés ensemble mais dotés d'un écart d'âge important, à l'âge adulte, ils

Frapper l'épopée

 Enfin l'article sur "Frapper l'épopée". Un de ceux dont je savais pertinemment qu'il fallait que je lise car au moment où j'écris nous recevons Alice Zeniter en rencontre auteur bientôt. Elle sera déjà venue au moment où l'article sera paru. Pour le moment je suis fan de cette rentrée littéraire chez Flammarion entre deux titres assez loufoques que sont " Le syndrome de l'orangerie " et " Le dernier rêve " et puis celui-ci de Alice Zeniter, "Frapper l'épopée" plus sérieux, plus engagé. Je n'ai toujours pas lu "L'art de perdre" qui a obtenu le Prix Goncourt des lycéens en 2017, mais bon ça donne les bases. Que l'autrice a déjà été reconnue pour ses écrits. Pour "Frapper l'épopée" drôle de titre n'est-ce pas que je ne suis pas sûre de bien comprendre pour être honnête, l'autrice nous parle de la Nouvelle-Calédonie ou bien du "caillou" comme elle le nomme, du point de

Un roman à succès sur papier recyclé

 Un livre tout sauf classique qui m'a fait mourir de rire. Je m'en souviens un peu lorsque j'ai choisi de l'avoir dans mon rayon mais un peu seulement. Rien que le titre, les deux auteurs, les nombreux noms sur la couverture ayant fait la préface et SURTOUT le bandeau avec "Déjà 4 ventes" montrent à quel point ce livre est unique. Vu comme une parodie, pouvant être rangé en humour mais étant pour l'instant en littérature française, en recevant les trois commandés, je me suis dit que ça avait l'air franchement drôle et atypique. Je l'ai donc emprunté pour le lire en dilettante à la librairie et j'ai vraiment rigolé. Tout dans ce livre est drôle. Il n'y a en vérité pas vraiment d'histoire, est doté de nombreuses préfaces, préambule, avant-propos, avertissement, guide d'utilisation du roman, et à la fin on a même un discours sur l'obtention du Goncourt qui m'a fait mourir de rire.  Je ne vais pas trop vous en dire plus sur ce l

Long Island

 Après le fameux "Brooklyn" de Colm Toibin, le fameux écrivain de entre autre "Brooklyn", a sorti la suite "Long Island" tout récemment à l'occasion de la rentrée littéraire, treize ans après le premier. J'avais lu "Brooklyn" en anglais, un des rares romans lu dans la langue de Shakespeare afin de m'entraîner au maximum. J'avais bien aimé sans que ça m'ait transcendée, et je peux clairement dire que celui-ci m'a encore moins emballée que le précédent. Je ne savais même pas qu'une suite était prévue, et quand j'ai reçu le service de presse, je me suis dit que ce serait cool de le lire. Je ne m'attendais pas à grand chose, eh bien j'ai bien fait...  On retrouve donc la fameuse Eilis Lacey irlandaise immigrée aux Etats-Unis depuis vingt-cinq ans, mariée à Tony, italien, et mère de deux enfants, Rosella qui va entrer à l'université et Larry qui est au lycée. Eilis n'est pas retournée en Irlande depuis s

L'idole

 Un autre roman que j'avais envie de lire depuis un moment comme "L'éclipse" ou comme beaucoup d'autres, notamment attirée par sa jolie couverture et par le pitch qui m'avait l'air intéressant, sur la célébrité. Encensé en plus par Amélie Nothomb, j'avoue qu'il m'avait d'autant plus rendue curieuse. Je l'ai donc lu en trois soirs l'avant dernière semaine de septembre. J'avoue ne pas avoir été emballée outre mesure, l'ayant trouvé drôle mais un peu trop WTF à mon goût.  On suit donc Séraphine, 46 ans, grande idole, sorte de Céline Dion, en activité depuis plus de 25 ans, connue et adulée de tous. Son imprésario Bernard refuse qu'elle se repose, souhaitant du temps off mais ne lui octroyant pas. Un soir dans sa loge de l'Olympia alors qu'elle doit se produit à 20h, elle boit un peu trop de whisky et se retrouve par terre. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle se réveille et découvre son nouvel environnem

Jacaranda

 LE roman qui se vend le plus depuis sa sortie au moment où j'écris le 26 septembre, même devant le Mélissa da Costa. On avait reçu le service de presse seulement quelques jours avant sa sortie mais je l'ai laissé à ma collègue comme elle avait beaucoup aimé "Petit pays". De mon côté, je savais bien que son premier roman se vendait très bien, mais ne me suis pas attardée plus que cela sur "Jacaranda" jusqu'à ce qu'il sorte. Comme j'avais très envie de faire une vidéo rentrée littéraire focus sur Grasset, je me suis dit que ce serait quand même chouette de le lire, d'autant que tout le monde en dit du bien, qu'il se vend hyper bien et qu'il est en lice pour tous les prix littéraires. Etant donné le sujet, je me disais qu'il serait vraiment triste, et je n'avais pas particulièrement envie de lire quelque chose de triste. Pourtant je n'ai pas trouvé que ce fusse le cas finalement. Commencé un jour tranquille au boulot ce qui

L'éclipse

 Un livre que je me souviens très bien avoir sélectionné pour qu'on l'ait dans nos rayons lors de la rentrée littéraire. Une histoire peu commune et assez forte, que je me suis décidée à lire un dimanche, l'ayant lu d'une traite dans la journée. Je l'ai encore plus aimé que ce que j'aurais pensé, et ça c'est cool. On suit donc Camille début de trentaine, qui lors d'une promenade dans la forêt avec son compagnon et leur fille de un an Rose, se dit "et si je disparaissais"? Cette phrase résonne en elle et c'est ce qu'elle fait. Elle reste en arrière tandis que son compagnon tenant leur fille avec lui, trace tout droit. Elle ne répond pas à ses cris, se cache pour fuir, direction le Nord. Elle ne sait pas exactement où elle veut aller mais ce qui est certain c'est qu'elle a besoin de partir. Elle prend donc plusieurs cars, le voyage dure plusieurs jours. Le Danemark puis encore plus au nord, on ignore d'ailleurs dans quel pays

La vie qui reste

 Un livre absolument incroyable, un de mes préférés certainement de cette rentrée littéraire si riche et variée. J'avais flashé dessus lorsque mon collègue l'a reçu, la couverture m'a vraiment marquée, je m'étais donc dit qu'il fallait que je le lise. Environ deux semaines plus tard, j'en entends parler sur les réseaux et me dis donc que cette fois-ci c'est la bonne. Je l'emprunte donc et le lis en deux jours. Trois exactement. Commencé un jeudi et lu aux trois quarts, j'ai lu un peu le lendemain soir et l'ai terminé le samedi soir. Il est triste clairement, mais beau et émouvant, je l'ai déjà fait acheter à une cliente, et c'est apparemment un best-seller dans son pays d'origine l'Italie. Roberta Recchia dans ce premier roman touche les lecteurs en choisissant un sujet fort pour une belle écriture addictive que j'avais littéralement envie de terminer en une journée.  L'histoire commence à Rome. On suit Marisa et Stelvio u

Les mains pleines

 Un très court roman de moins de 110 pages que je voulais lire depuis qu'on l'avait reçu depuis au moins juin, dont je me souviens très bien avoir eu sur un bon de commande. Sorti pour la rentrée littéraire le 22 août, je me suis enfin motivée à le lire d'une traite un jeudi, mon jour de congé. Comme il est très court il ne m'a pas duré longtemps mais j'étais contente de le lire enfin. Déjà je préviens, le récit est drôlement construit, je n'ai jamais vu une écriture comme ça. Le sujet principal est celui de la famille et de la démence qui touche un couple de personnes âgées nommées Grand-père et Grande-mère. Leur petit-fils est appelé Petit-fils, leur famille est Famille, personne n'est nommé avec un prénom ce qui fait un drôle d'effet. C'est assez déstabilisant au début type :"La porte de la maison s'ouvre. Petit-fils et grands-parents se font face. Grande-mère tient son journal à la main... Derrière Grand-mère... c'est grand-père"

Retour à la librairie Morisaki

 Un des premiers romans que j'ai emprunté en travaillant à la librairie a été "La librairie Morisaki" de Satoshi Yagisawa, j'étais donc ravie il y a quelques jours en découvrant la suite. J'avais beaucoup aimé ce roman calme et doux, sur la société du travail au Japon entre quelques personnages assez typiques travailleurs comme le veut la société, et d'autres différents comme l'oncle de notre protagoniste Takako. Pour vous remettre dans le contexte, dans le roman précédent, Takako quittait son travail très stressant dans une entreprise tokyoïte pour aller aider son oncle dans sa librairie d'occasion de Jinbôchô. Un quartier peu touristique spécialisé dans les librairies d'occasion de tout type. Son oncle Satoru est un homme assez fantasque, tranquille, ayant beaucoup voyagé durant sa jeunesse, et s'occupant depuis plusieurs années de cet espace créé par sa compagne Momoko. Une librairie qui recèle de livres empilés les uns que les autres, senta

Le bastion des larmes

   Un roman dont j'entendais un peu parler sur les réseaux, notamment le compte Instagram de Enzoreads que j'aime beaucoup. J'attendais le service de presse mais en vain, je l'ai donc demandé, puis il a été nominé dans la première sélection du Prix Goncourt, je me suis d'autant plus dit qu'il fallait vraiment que je le lise. Je lis pas mal de romans se déroulant au Maghreb, Proche et Moyen-Orient ces temps-ci vous aurez pu le remarquer un peu, j'avais donc envie de continuer ma découverte de la culture nord-africaine avec ce roman et plus de cela engagé parce que Abdellah Taia est marocain et homosexuel. Deux caractéristiques qui peuvent paraître assez contradictoires quand on sait que l'Islam comme pas mal de religions condamnent l'homosexualité. Il est très engagé dans la reconnaissance des droits LGBTQ surtout dans son pays d'origine, et fait en ce moment pas mal d'interviews. Quand j'écris ces lignes, ce roman est également nominé pou