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Articles

Affichage des articles du mars, 2024

Les tourmentés

 J'ai emprunté ce roman en service presse que nous avons reçu à la librairie, ne sachant plus bien s'il s'agissait d'un roman que j'ai moi-même sélectionné ou non. Au bout d'un moment quand on fait beaucoup de bons de commande, on ne s'en souvient plus bien. Je l'ai lu sur quasiment dix jours, l'ayant commencé avant de partir en week-end à Lyon, et l'ayant repris, ayant favorisé d'autres romans empruntés à la librairie, avant de ne pouvoir plus le faire avant l'inventaire.  Un premier roman, adapté en poche récemment, que j'ai beaucoup aimé lire. Une histoire peu commune, différente, mais prenante. On suit trois personnages principaux, Skender, ancien mercenaire, à l'heure actuelle étant sans domicile fixe, ne vivant plus au sein du domicile familial composé de sa compagne Manon et de leurs deux fils, ayant trop honte de sa situation après avoir fait de la prison, de Max, ancien camarade de Skender s'étant trouvé une bonne sit

Suite orphique

 Premier livre de poésie de François Cheng que je lis, grand Monsieur de lettres françaises. Né en Chine en 1929, il a été naturalisé français en 1971, enseignant et traducteur de poésie française en chinois, membre de l'Académie française depuis 2002, c'est un grand Monsieur, dont j'avoue ne pas avoir vraiment entendu parler avant de travailler à la librairie. Comme quoi. J'apprends pleins de choses.  Arrivé en France avec ses parents en 1948, Cheng vit dans le dénuement, avant d'entreprendre des études universitaires, et de commencer à travailler dans ce qui deviendra ensuite le centre de recherche linguistique de l'Asie orientale. Il se met à traduire des poèmes du français vers le chinois et inversement. Après avoir écrit un certain nombre de recueils de poèmes, d'abord en chinois puis en français, il débute l'écriture de romans. Je pense d'ailleurs que je serai plus fan de ces derniers que de "Suite orphique" dont je vous parle dans ce

Ceci n'est pas un fait divers

 Je n'avais jamais lu de roman de Philippe Besson, l'ayant clairement découvert en commençant à travailler à la librairie. Ecrivain pourtant connu, je n'en n'avais jamais vraiment entendu parler, je suis donc contente de vous partager son dernier roman adapté en poche, que j'ai emprunté un jour de faible passage à la librairie, pour m'occuper l'esprit intelligemment. Comme il s'agit de mon rayon, la littérature française, d'un auteur connu et d'une sortie récente, toutes les raisons étaient réunies pour que je le lise. Sans parler du fait qu'il soit fin, idéal à commencer au travail et à terminer ensuite rapidement. Le titre comme l'annonce l'histoire tirée de faits réels n'est pas un fait divers. Il s'agit d'un véritable drame qu'ont vécu Léa et son frère de dix-neuf ans dont on ignore le nom il me semble. Léa 13 ans, vit avec ses parents à Blanqueport vers Bordeaux, tandis que son frère aîné, notre protagoniste de si

L'hôte

 J'ai emprunté ce roman assez fin, un mercredi, afin de le lire quasiment d'une traite le lendemain comme c'est mon jour de congé. Il était dans le rayon de mon collègue de la litté étrangère, et en le mettant en rayon, il m'a intriguée. En effet, l'aspect huis-clos était assez présent, puisqu'on suit une jeune femme, vivant dans une maison trop grande pour elle, près d'une montagne, qui décide un jour d'accueillir un jour chez elle celui qu'elle appelle l'hôte. Rencontré au bar à côté de chez elle La Tourelle, elle a décidé de le prendre sous son aile, elle qui vit dans la maison familiale, dont elle sait qu'un jour elle lui sera enlevée par son frère et sa sœur. Cependant, elle s'en fiche, elle investit les lieux, sans pour autant posséder un attrait particulier pour cette maison. Il s'agit simplement de son toit, là où elle range ses affaires et où elle évolue. La maison possède 10 pièces, et toutes sont occupées par elle, sauf une

La vie de ma mère!

 J'étais bien intriguée par la jolie couverture du premier roman de Magyd Cherfi, dont le nom ne me disait rien, mais en rédigeant l'article actuellement j'ai regardé sur internet, et effectivement, sa tête me parle. La couverture était vraiment joliment illustrée, le titre original, je me suis dit que ce roman était l'occasion pour moi de lire mon tout premier roman de chez Actes Sud, dont le format est assez original. Tout en hauteur et étroit. Plutôt pas mal à lire mais déconcertant au début. J'ai lu ce roman en trois, quatre jours, faisant environ 270 pages. Je ne pense pas qu'il soit autobiographique, peut être l'auteur s'est-il inspiré un peu de sa vie, mais j'ai bien ri.  On suit Slimane, la cinquantaine, kabyle, roi du burger hallal, possédant une camionnette dans laquelle il fait des burgers à des tas de goûts différents avec son ami Boris. Le jour où ce dernier enterre son père, Slimane se retrouve au milieu du chagrin familial, lui-même si

Mon cœur a déménagé

 Après "Un lundi parfum matcha" et après avoir terminé "555", j'avais le dernier Bussi à lire. Comme mentionné dans ma vidéo wishlist,  j'avais très envie de lire le dernier Michel Bussi, le dernier lu en date était assez récent , mais j'avais bien hâte de découvrir le petit nouveau. Un roman coup de poing, commencé au travail lors d'une journée très calme, et terminé chez moi deux jours après, dont un dimanche passé à quasiment le terminer. Ce livre est assez triste et bouleversant, car il traite des violences domestiques, de foyers, de jeunes en situations de difficulté, de corruption et autres réjouissances sympathiques. Cependant il était loin d'être plombant, et à faire pleurer dans les chaumières.  Folette prénommée ainsi de son vrai prénom Ophélie a 7 ans, quand une nuit, Vidame travailleur social s'occupant de la famille de l'enfant, discute avec sa maman. Celle-ci supplie l'homme de rester, jusqu'à ce que son mari revien

Un lundi parfum matcha

 Dans la même vibe que " Au prochain arrêt " celui-ci "Un lundi parfum matcha" de Michiko Aoyama possède une très belle couverture, et était bien mignon, plus a choisi le même principe pour raconter l'histoire, à savoir que l'on suit un personnage dans un lieu, et on retrouve un des autres personnages du même lieu dans un chapitre suivant. Une façon de raconter l'histoire que j'aime beaucoup, de façon à avoir plusieurs points de vue de personnes liées les unes aux autres. Le roman est divisé en douze chapitres, chacun sur un mois de l'année se déroulant entre Tokyo et Kyoto.  Le roman s'ouvre avec une spécialiste des téléphones portables, travaillant dans le domaine, et profitant d'un moment de congé un lundi pour venir se poser dans un café, le Café Marble. On est lundi et le café est fermé ce jour-là. Pourtant, le propriétaire l'invite à entrer, et elle découvre alors une toute autre ambiance et un nom de l'établissement différe

Le ciel ouvert

 Un très beau livre, avec le dernier Nicolas Mathieu, Goncourt 2018 avec "Leurs enfants après eux" qu'il faut que je lise également. Je n'avais pas prévu de lire ce roman, "Le ciel ouvert" tout simplement parce que je n'étais pas au courant qu'il sortait. C'est très simple, je l'ai lu parce que la couverture était superbement illustrée, par Aline Zalko habitant Paris dont les premiers travaux ont été publiés au sein du New York Times, collaborant régulièrement avec le New Yorker ou Le Monde. Pas rien donc.  Je me souvenais que Nicolas Mathieu avait obtenu le Goncourt, je me suis dit que c'était donc l'occasion rêvée de commencer à découvrir son style. Ce roman accueille des textes sur l'amour, indépendants les uns des autres si j'ai bien compris. Ou pas. J'ai eu du mal à comprendre s'il s'agissait d'une seule histoire, d'un seul couple ou de plusieurs. Je penche finalement pour la seconde option, le narrate

555

 J'ai lu ce très joli roman au travail, lors de périodes un peu creuses. Comme on en a reçu beaucoup dans un PLV ( espèce de truc en carton à l'intérieur duquel on met les livres quand on en commande un certain nombre), je me suis dit que c'était l'occasion de le lire pour pouvoir bien le conseiller. On l'a reçu en service presse, ne me souvenant pas si c'est moi qui l'ai demandé ou non. Chose est telle que j'ai bien fait de le lire car il était vraiment beau. Il m'a un peu fait penser à " Suite inoubliable" de Mizubayashi, car il s'agit là aussi d'une histoire de violoncelle et de quelque chose qui se retrouve à l'intérieur. Dans le roman de Mizubayashi il s'agit d'une lettre alors que dans celui-ci, il s'agit d'une sonate.  Le récit est organisé autour de cinq personnages autour duquel gravite le roman. Cinq personnes à priori pas liées, sauf deux d'entre elles, qui ont un intérêt pour la musique. Les chap