Premier livre de poésie de François Cheng que je lis, grand Monsieur de lettres françaises. Né en Chine en 1929, il a été naturalisé français en 1971, enseignant et traducteur de poésie française en chinois, membre de l'Académie française depuis 2002, c'est un grand Monsieur, dont j'avoue ne pas avoir vraiment entendu parler avant de travailler à la librairie. Comme quoi. J'apprends pleins de choses.
Arrivé en France avec ses parents en 1948, Cheng vit dans le dénuement, avant d'entreprendre des études universitaires, et de commencer à travailler dans ce qui deviendra ensuite le centre de recherche linguistique de l'Asie orientale. Il se met à traduire des poèmes du français vers le chinois et inversement. Après avoir écrit un certain nombre de recueils de poèmes, d'abord en chinois puis en français, il débute l'écriture de romans. Je pense d'ailleurs que je serai plus fan de ces derniers que de "Suite orphique" dont je vous parle dans cet article, son tout dernier recueil de poèmes lu ce 25 février, reçu en service presse, car paraissant le 7 mars. Je ne lis quasiment jamais de poésie, à part ces dernières années, les recueils de Rupi Kaur, autrice et poétesse britannique d'origine indienne, mais depuis, rien.
J'étais curieuse de découvrir enfin le grand François Cheng, mais j'avoue que je ne suis pas particulièrement touchée par la poésie. Ces phrases très courtes, qui peuvent être belles certes, ne m'atteignent pas vraiment. Je suis quand même contente d'avoir lu en avant-première son dernier recueil, afin de me faire un peu une idée de ce qu'il écrit même si je n'ai pas forcément accroché. Le recueil, fin, est composé de 99 quatrains, le sous-titre d'ailleurs du livre. Cela se lit donc très rapidement, bien que l'on puisse largement prendre son temps pour savourer sa lecture. Chose que j'ai essayé de faire, de pleinement m'imprégner de chaque mot, avant de continuer ma lecture quasiment d'une traite. Un recueil dont on peut lire certains poèmes, s'arrêter avant de reprendre. Je le re feuilleterai peut être, je m'autorise le droit de le garder encore plusieurs jours, même si je pense que ça ne changera pas grand chose à mon ressenti.
Ces quatrains sont le fruit d'une longue méditation de l'homme de lettres français sur la vie et de son sens, et de la confrontation à la mort. Le mythe d'Orphée est revisité dans ce recueil, divisé en plusieurs parties, et clôturé par une postface de Daniel-Henri Pageaux, professeur de littérature comparée professeur à la Sorbonne, partie que j'avoue ne pas avoir lue au moment où j'écris ces lignes.
"Suite orphique" de François Cheng, 17.50€
Commentaires
Enregistrer un commentaire