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Articles

Affichage des articles du avril, 2024

Obsolète

 J'avoue avoir été attirée par la vive couverture de ce roman rangé en polar, qui serait plus à sa place en science-fiction à mon sens, étant clairement une dystopie. A une époque j'appréciais bien les dystopies, j'en avais même fait une vidéo, mais depuis je n'en lis que très peu. Très souvent, je n'arrive pas à rentrer dans cet univers qui ne me parle pas. Pour "Obsolète" de Sophie Loubière, emprunté en service de presse, j'ai franchement bien accroché. Lues en quelques jours ces 520 pages, j'ai trouvé le sujet franchement intéressant, nous amenant sérieusement à penser à notre société et à tous les problèmes qu'elle rencontre au XXIème siècle. Le récit se déroule en l'an 2224, au XXIIIème siècle donc. La Terre, après avoir été largement malmenée comme nous le faisons actuellement, a subi un Grand Effondrement, avec des températures extrêmes, la fonte des glaces, la mort de milliards d'humains. Paris n'est désormais plus habitable

Glamour sur la 5ème avenue

 Un livre que j'ai emprunté en service presse, remarqué à sa jolie couverture. A première vue, j'aurais dit qu'il s'agissait d'un livre de type comédie similaire au "Diable s'habille en Prada" ou "L'accro du shopping" mais non. L'histoire n'est pas si légère et feel-good. L'autrice a choisi de parler de la vie de Estée Lauder, fondatrice de la fameuse marque et encore actuellement de l'énorme industrie cosmétique qu'elle a créée. Elle a mélangé quelques éléments fictifs à des éléments réels, et j'ai trouvé très intéressant d'en apprendre plus sur la vie et le début de la création de cet empire.  Le roman évoque plusieurs sujets principaux, comme la vie dans un New-York des années 30, un an après le fameux krach boursier de 1929, la vie des femmes à cette époque, la période d'avant guerre, et met la lumière sur deux femmes pionnières, indépendantes et ambitieuses. On y suit en effet Gloria, notre personnage

Holly

 J'ai lu deux romans de Stephen King l'année dernière, "L'outsider", pour lequel je n'ai pas fait d'article, n'ayant pas adoré ce roman et ayant clairement eu la flemme, et " L'institut" , que j'ai pas mal aimé. Pour le premier de 2024 que je lis, il s'agit de "Holly", le dernier né du King sorti toute fin février, et dans le top des meilleures ventes depuis. Je l'ai acheté pour l'offrir à mon beau-père, j'en ai profité pour le lire avant. Je pensais que je mettrai plus de temps pour le lire, mais en à peine cinq jours c'était bon.  On retrouve le style du King, mais moins trash, moins horrifique ou dérangeant que d'habitude selon moi, après il y a quand même pas mal d'éléments un peu dégueu quand même... On retrouve Holly que l'on avait découverte avec Mr Mercedes, L'outsider et les autres, dont je ne me rappelais pas, qui est détective privée. Elle est engagée par une mère d'une jeun

Un matin légèrement nuageux

 Un petit livre japonais bien mignon que je souhaitais lire depuis un moment, en fait recueil de nouvelles essentiellement basé sur l'amour. Un livre qui se lit rapidement composé de courtes nouvelles. Tous les protagonistes principaux sont des femmes, qui aiment, sont aimées ou ont été aimées. L'une a quatre amoureux à la fois, l'une s'éprend d'un homme rien qu'à le regarder de dos, l'une est écrivaine publique, écrit donc des lettres de la part de ses clients, et doit rédiger une lettre d'amour, une autre aime le frère de son ancien copain aujourd'hui décédé, une autre est amoureuse d'un garçon appartenant à son groupe de musique, on suit d'ailleurs dans la nouvelle suivante l'histoire d'une de ses amies qui vit elle aussi une histoire d'amour avec un garçon. une autre est amoureuse d'un garçon qui a déjà une copine.  Difficile de résumer ce court livre, je vais donc tacher de rester brève car résumer des nouvelles est compl

Journal d'un scénario

 "Journal d'un scénario" de Fabrice Caro est sorti lors de la rentrée littéraire de septembre, et en me renseignant sur les sorties pour mon entretien à la librairie, ce roman m'a intriguée. J'ai lu ceux que j'avais vraiment envie de lire comme l'autobiographie de Panayotis qui m'a un peu saoulée, " Suite inoubliable " de Mizubayashi et " L'enragé " de Chalandon, que j'ai tous deux adorés, et j'ai laissé de côté celui-ci. Au moment de faire un peu le bilan de ce qui se vendait ou non et que j'ai décidé de renvoyer un exemplaire de "Journal d'un scénario", je me suis dit que c'était le bon moment de l'emprunter. Je l'ai lu très rapidement, en deux soirs, le roman ne faisant que 190 pages.  Fabrice Caro est surtout connu comme étant auteur de BD sous le pseudo Fab Caro. Cependant il écrit aussi des romans. Mon collègue ayant beaucoup aimé ce roman, j'avais assez hâte de le lire. Le synops

Bonne nuit maman

 Quand mon collègue a trié ses rayons il m'a dit "c'est ta dernière chance de lire Bonne nuit maman, tu le veux?". Comme il m'avait parlé de ce polar coréen, qui allait finir en retour chez l'éditeur j'ai sauté sur l'occasion. J'étais encore sur le service presse du dernier Thilliez, dont l'article viendra plus tard, comme il ne sort que le 2 mai, et j'en ai profité pour commencer ce polar durant ma pause midi. Je l'ai continué ensuite un peu au travail pour le terminer chez moi un dimanche. Clairement le jour de la semaine où je peux terminer un livre, ou même en lire un entièrement comme avec "Le gardien des souvenirs" de Sanaka Hiiragi. J'aime beaucoup les livres coréens et japonais vous le savez depuis le temps, qui sont généralement plutôt des histoires critiques envers la société, pour mal de coréens que j'ai lus, et des histoires mignonnes pour les japonais. Cependant, les deux pays ont aussi de bons auteurs en

Un coup de soleil

 Premier roman de Serena Giuliano que je lis, autrice bien vendue dans notre librairie, dont je n'avais encore jamais lu de romans. Je connais seulement quelques titres dont "Sara perchè ti amo". "Un coup de soleil" est sorti récemment en poche, et j'ai eu envie de l'emprunter, court roman idéal à lire à la librairie lorsque les moments sont calmes. Attirée forcément par la très jolie couverture vous ne serez pas surpris. 250 pages sympas à lire, livre que j'ai embarqué chez moi pour le terminer, pour ensuite faire ma vidéo et présentement rédiger cet article.  On suit Eleonore, à l'aube de ses 40 ans, habitant Salerne en Italie, en dessous de Naples, et ce depuis des années, ayant suivi son compagnon de l'époque Sacha, duquel elle est séparée. Tous deux ont eu deux enfants, des jumeaux, Elise et Andrea, tous deux étant adolescents, et étant deux être humains formidables. Le début du récit s'ouvre avec Eleonore dans l'attente de nouve

L'envol

 Après avoir lu "La lignée" j'avais bien envie de rattraper mon retard sur les romans de Aurélie Valognes, avec son avant dernier, "L'envol" sorti récemment en poche, dont nous avions encore des grands formats, et notamment cette très jolie édition collector. Après avoir découvert un beau récit sous forme de correspondance épistolaire entre deux femmes de deux générations différentes unies par l'amour de l'écriture, on suit cette fois l'amour entre une mère et sa fille. L'amour filial vu comme l'amour le plus pur qui soit. Evidemment ça dépend carrément, je parle juste de ce stéréotype que l'on a.  J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman, je vous le dis direct. Certes Aurélie Valognes, comme d'autres auteurs très vendus en France sont vus comme populaire, destinés au grand public, ne proposant pas de la vraie littérature. Autant je suis un peu d'accord pour certains, autant pour Valognes, certes les histoire

Le gardien des souvenirs

 Après avoir lu deux romans qui ne m'ont pas emballée, j'avais envie d'une lecture mignonne qui fasse du bien. J'avais repéré "Le gardien des souvenirs" de Sanaka Hiragi depuis un moment, sauf que nous avons eu un inventaire et que je ne pouvais pas l'emprunter. Une semaine après j'en ai profité, l'empruntant samedi soir, le lisant le dimanche et rédigeant l'article le lundi. J'ai bien choisi ma lecture pour le coup, l'ayant quasiment lu d'une traite le dimanche après-midi en 1H30, et l'ayant terminé tranquillement le soir. Entre ça et binge watcher mes dramas coréens, c'était pas mal ahah.  Ce roman me rappelle un peu " Au prochain arrêt " de Hiro Arikawa et " Un lundi parfum matcha " de Michiko Aoyama, dans le sens où les personnages à priori n'ayant rien en commun, sont liés d'une certaine façon. Dans les deux premiers on avait plutôt l'idée d'un personnage entrant en mouvement dans une

L'éclat de rire

 J'ai pris ce petit bouquin reçu en service presse, intriguée par le résumé, d'une femme Charlotte, écrivain allant parler de son livre lors d'une remise de prix. Je me suis dit que je n'avais jamais lu ce genre d'histoire et que ça pouvait être intéressant. Très franchement cela ne l'a pas vraiment été... Bien qu'il était court, même pas 200 pages, j'ai galéré pour le terminer, surtout vers le milieu... Charlotte Moire est donc une femme d'un âge avancé, française, vivant depuis des années en Allemagne pour être avec son mari. Elle n'est franchement pas très connue et décide de se rendre à la remise du prix Cascade, récompensant les écrivains prenant des risques littérairement parlant. Pour son roman "Roman d'amour", elle va parler de son livre devant un auditoire mais avant cela, une journaliste, Madame Prude l'interroge durant un long moment, à son hôtel, qui dure quasiment tout le récit. Je pensais que l'histoire serait

Un animal sauvage

 Au moment où j'écris l'article nous sommes le 7 mars, jeudi et je viens de terminer ce livre. Ceci est le 10ème article que j'ai d'avance par rapport à la publication de mes articles sur le blog. En ce moment je vise plus les romans assez épais, sinon j'en lis trop et il y a trop de latence entre quand je termine un livre, et lorsque l'article sort, ainsi que la vidéo encore plus tard. Bref, une vraie stratégie un peu relou, mais je ne vais pas non plus m'interdire de lire certains titres sous prétexte que je lis trop. Ca change de l'année dernière n'est-ce pas ahah.  J'ai donc fini le fameux Joel Dicker sorti toute fin février, reçu en grande quantité à la librairie vous vous en doutez. Ma mère l'a acheté et me l'a prêté, étant assez curieuse de voir ce que nous réservait le fameux écrivain suisse qui vend toujours très bien. J'ai bien aimé, mais n'ai pas été transcendée, je préfère vous le dire direct. Le concept de l'histo

La colère

 On parle polar américain par ici, avec "La colère" de S.A Cosby, son second roman traduit en français, que mon collègue aime beaucoup. Il me parle souvent de cet écrivain américain que je ne connaissais pas du tout et me l'a prêté. Comme nous allons le rencontrer lors du festival des Quais du Polar à Lyon, qui a justement lieu ce week-end, j'avais envie de lire quelques titres d'auteurs qui seraient présents, avant de les rencontrer. L'objectif est de lire aussi le dernier Thilliez qui sort en mai, dont nous avons reçu le service presse, afin de pouvoir en discuter avec lui directement. J'ai donc lu ce polar dont je ne connaissais rien, en alternance avec le dernier Valognes.  Ce n'est pas le genre d'histoire que je lis habituellement, n'ayant pas comme souvent une enquête policière, avec des morts, ce genre de trucs un peu sombre. Le roman n'en est pas plus réjouissant, mais ça change de ce que je peux lire habituellement. On suit Ike Ran

La lignée

 Une des sorties que j'attendais en cette toute fin du mois de février. Aurélie Valognes. N'ayant pas lu son roman précédent et certainement celui d'avant aussi, mais en ayant lu d'autres que j'ai beaucoup aimés, j'avais hâte de lire celui-ci, sous forme de correspondance épistolaire entre deux femmes. Des lettres échangées durant des années entre Madeleine et Louise, la première une vieille dame anciennement écrivaine, qui connut beaucoup de succès mais n'écrit plus, et Louise qui veut écrire. Un pitch qui m'avait l'air pas mal du tout, assez émouvant, je l'ai donc emprunté pour le lire directement à la librairie mais de façon entrecoupée, je l'ai donc pris chez moi deux jours, pour le terminer tranquillement d'une traite et faire l'article. Je l'ai donc lu en plusieurs jours, les premiers jours uniquement un peu au boulot et en pause repas, je n'ai donc guère avancé, mais j'avais bien accroché pour ensuite le finir le pr