J'ai emprunté ce livre, récemment adapté en poche, Pulixi étant le seul écrivain non américain à être édité chez Gallmeister. Ayant vu Pulixi au festival des Quais du Polar, je me suis quand même dit que ce serait cool de lire un de ses romans. C'est désormais chose faite, tout comme pour Pétronille Rostagnat, ce sera donc l'occasion d'aller les voir si l'opportunité se présente. On suit donc la première enquête de Vito Strega, policier mis de côté de la police, et devant suivre une psychothérapie, suite à la mort de son coéquipier, dont il s'accuse d'être responsable. Vito est un homme assez nerveux, l'archétype de l'italien au sang chaud. Sa femme Cinzia, a choisi de le quitter, étant incapable de faire le poids en face des affaires policières qui prennent aux trippes Vito. Elle a refait sa vie avec Stefano un homme calme, mais aime toujours son flic. Vito met donc de la très mauvaise volonté à son suivi psychologique, mais n'a guère le choix.
Vito est donc écarté de son travail, à son grand dam, vivant dans une espèce de studio aux faux airs d'antre guère réjouissante, mais dans laquelle il se sent bien. Il a adopté un petit chat, Sofia, qui lui tient compagnie. Un jour, une affaire fait du bruit, celle d'une adolescente de 13 ans, venant d'assassiner de sang froid un adulte, et rit de cet acte. Nullement intimidée, ou traumatisée de son acte, l'adolescente semble possédée. Vito est au courant grâce à sa collègue Teresa de laquelle il est proche, mais ne peut rien faire. Il se met en quête de quand même essayer d'enquêter, souhaitant comprendre ce qui a mené cette adolescente à commettre un acte aussi abominable. Il joue clairement avec la légalité, n'étant actuellement plus flic, mais n'hésitant pas à participer à l'enquête.
Le massacre continue, car plusieurs autres ados, garçons comme filles tuent des personnes. Pour l'un c'est son père retrouvé dans une baignoire, pour la première, il s'agit d'une "rivale" en amour, pour un autre un prof... Tous ont le sourire, tous rient, et semblent avoir été conditionnés pour commettre des crimes, Vito en est intimement persuadé. Vito va mettre en place une rencontre entre tous ces adolescents, semblant être devenus fous, voir s'ils réagissent entre eux... Le récit se déroule entre ces crimes qui continuent, entre les scènes de Vito et sa psy Livia Salerno, professionnelle très impliquée dans son métier, qui n'est pas pour la reprise du travail de son patient, mais elle rencontre régulièrement Cinzia, qui va tenter de la persuader que le travail est indispensable à la survie de Vito. Notre homme rencontre aussi une femme, Marina, devenant rapidement accro à lui, s'avérant pouvoir l'aider sur cette enquête...
Un bon roman pas très long, que j'ai lu assez rapidement, qui change des autres polars que j'ai lus, de part l'origine de notre héros, sa situation, et cette série de meurtres qui posent question. J'en lirai d'autres de l'auteur c'est certain.
"Le chant des innocents" de Piergiorgio Pulixi, 23.80€, mais adapté en poche récemment
Commentaires
Enregistrer un commentaire