Une petite lecture bien mignonne empruntée à la librairie commencée un jour calme, que j'ai directement ramenée chez moi afin de la terminer rapidement. Après avoir lu récemment "Sémi" issu de la même pentalogie, histoire centrée sur les grands-parents de la famille Niré, j'ai eu envie de lire le tout dernier, "Urushi", qui désigne un arbre, le laquier. On suit cette fois-ci Suzuko, quinze ans, la fille biologique de Kyoko, la fille ainée du couple Niré. Sa mère étant décédée lorsqu'elle était bébé, son père s'est remarié à la sœur de sa femme, Anzu, qui a adopté la fillette, ayant elle-même un fils que le père de Sukuzo a adopté à son tour. Ils forment une famille aimante et unie originale, différente du schéma familial traditionnel japonais. Suzuko est une fille intelligente habitant avec ses parents, tandis que Tôru son frère adoptif mais légitime cousin vit à Nagoya. Très proche de celui-ci, elle l'aime beaucoup, même un peu plus que de l'amour fraternel...
Un jour alors qu'elle a 12 ans, elle décide de prendre le train pour Nagoya et pendant plus de quatre heures, voyage en direction de Tôru. Il l'accueille surpris, s'étant pas mal éloignés depuis qu'il vit loin et est adulte, mais content de revoir sa petite sœur. Tous deux se baladent à Tokyo, se rendent au musée, partagent des moments inoubliables pour notre jeune fille. La vie continue, Suzuko vit son adolescence, travaille bien en classe, se rend à la bibliothèque, rend visite à son grand-père en maison de retraite, sa grand-mère étant décédée, voit ses cousines accaparant l'attention de Tôru,, voit à quelques reprises son frère qui revient dans sa famille... Une douce enfance puis adolescence la berce, ayant de bons rapports avec ses parents, des personnes positives, et tolérantes qui la soutiennent dans tout ce qu'elle fait. Elle adopte un jour un petit oiseau dont elle s'occupe avec sérieux, lui répétant chaque jour les prénoms "Suzuko" "Tôru" et "Urushi", le nom qu'elle donne alors à son nouveau compagnon.
Un jour Suzuko reçoit un mot de la part d'un garçon, celle-ci étant très surprise. Elle s'inscrit alors dans un cours de "Kintsugi" art de réparer la céramique, avec de la laque urushi, activité calme nécessitant de la patience et idéale pour la résilience.
Une petite lecture beaucoup trop mignonne sur l'histoire d'une famille, l'amour familial et fraternel, la beauté, mais aussi les peines de la vie. J'ai pris mon temps pour le lire, marquant quelques pauses afin de bien engranger ce que je venais de lire pour en profiter un maximum. Je suis très fan des romans de Shimazaki, qui sont doux et poétiques, faisant du bien au moral. Le fait d'avoir des personnages qui cassent d'avec les japonais traditionnels est franchement très appréciable.
"Urushi" de Aki Shimazaki, 16€
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