Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du août, 2024

Bienvenue à la librairie Hyunam

 Dans l'optique de sortir une vidéo sur deux nouveautés coréennes issues de la rentrée littéraire, j'ai enchaîné "S'aimer dans la grande ville" de Sang Young Park et "Bienvenue à la librairie Hyunam" de Hwang Bo-Reum. Toujours très curieuse de voir ce que nous réserve la littérature coréenne, j'avais bien hâte de lire ces deux-ci, ayant adoré celui de Sang Young Park, j'avais particulièrement hâte de me plonger dans une ambiance totalement différence avec une lecture douce genre japonaise avec celui de Hwang Bo-Reum, dont je n'ai trouvé que celui-ci traduit en français... Publié chez Picquier, j'étais sûre que le roman ne me décevrait pas et j'avais raison.  On suit Yeong-ju, qui suite à un burn-out, arrête son travail. Vivant de façon très solitaire, elle réalise son rêve de jeune fille, celui d'ouvrir sa propre librairie. Elle imagine son propre espace où elle pourra lire inlassablement au calme en paix avec elle-même. Les premi

S'aimer dans la grande ville

 Premier roman étranger issu de la rentrée littéraire que je lis, et pas des moindres avec un roman coréen, "S'aimer dans la grande ville" écrit par Park Sang Young si j'écris le nom de famille avant le prénom comme il est coutume de le faire en Corée et non pas Sang Young Park, bref. Ce roman m'avait vraiment interpellée en faisant le bon de commande, et même s'il ne s'agit pas de mon choix, car pas mon rayon, j'avais très envie de lire ce livre différent de ce qu'on peut trouver en romans coréens. En effet, l'auteur né à Daegu, ville très conservatrice du sud de la Corée décide de parler d'un sujet très important à ses yeux dans ce livre en partie autobiographique, celui de l'homosexualité, de la jeunesse, des difficultés liées à celles-ci. Pari très osé pour un pays encore très fermé sur ce qui sort de la "norme", pas encore du tout prêts à accepter l'homosexualité.  Cependant, cela tend à évoluer heureusement mais le c

Tombée du ciel

 Troisième et dernier roman des romans l'Iconoclaste que je lis de cette rentrée littéraire de fin août. Je pense et de loin, le livre le plus difficile à lire. Il s'agit d'un premier roman, écrit par une jeune femme journaliste du nom de Alice Develey qui raconte dans ces plus de 380 pages, de façon romancée mais fortement tirée de sa vie, son anorexie. En effet à ses 14 ans, Alice fut hospitalisée, en réalité plus d'un an et demi, nous confie t-elle à la fin du livre, ayant souhaité condenser cette épreuve sur quelques mois dans le roman, mais en réalité cela aurait été plus long.  Une lecture difficile car forcément voir une jeune fille se détruire si jeune fait mal. Surtout quand on sait que l'autrice a réellement vécu cette souffrance. Alice vit avec son grand-frère Armand, le fils prodige tandis que ses parents se séparent au bout de plusieurs années, Alice ayant été le bébé "essai" du maintien de leur couple, un rôle bien trop lourd à porter pour le

Les hommes manquent de courage

 Second roman de la rentrée littéraire que je lis des éditions Iconoclaste. Après "Célèbre" de Maud Ventura, dans lequel j'ai adoré détester l'héroïne, le seul auteur masculin de cette rentrée nous amène à découvrir la vie de Jessie dans "Les hommes manquent de courage". L'auteur s'est inspiré d'une rencontre qu'il a faite avec une femme pour raconter son histoire. Je vous préviens ce roman ne sera pas simple, mais le dernier des éditions Iconoclaste qui sortira au même moment, le sera encore moins vous le verrez.  On suit donc une femme forte, Jessie, 43 ans, ayant deux enfants, Marco, issu d'une relation avec un homme, Ludo, avec lequel elle s'est rapidement séparée, puis a eu une fille, Nora avec Jalil, avec lequel elle vit actuellement. Jessie est prof de maths, mène une vie en apparence normale. Au début du roman, elle accueille la famille de son compagnon chez elle, venue tout droit de Tunisie, entre la sœur insupportable sans a

Célèbre

 Le premier livre issu de la rentrée littéraire 2024 que je lis. Un moment très important dans l'année, car c'est LE moment des plus grosses sorties, en terme de choix, mais aussi de ventes. J'avais donc super hâte de commencer à en découvrir pleins, dès plusieurs mois en amont, ayant reçu les trois des éditions Iconoclaste dès avril. Les éditions Iconoclaste ayant sorti le fameux " Veiller sur elle " devenu le prix Goncourt, sortent trois livres seulement pour la rentrée littéraire, avec très souvent deux romans dont les auteurs ont déjà écrit par le passé, et un premier roman. En premier roman, j'ai lu " L'indésir " de Joséphine Tassy, l'année dernière, que nous avons reçue à la librairie, je l'ai donc lu pour préparer la rencontrer. Un beau roman différent, sur la relation mère-fille, d'une mère et sa fille n'étant pas proches, et dont la mort de la mère survient. Un très bon moment échangé avec Joséphine, jeune femme très inté

Les chats ne rient pas

 Un petit livre japonais mignon sur les chats, c'est ce que j'ai décidé de lire un lundi tranquille. Je l'avais déjà repéré dans notre box littérature asiatique durant notre opération des livres de poches cet été, il avait franchement l'air bien mignon. On suit Hayakawa, un homme qui retourne chez son ex-femme, lorsque celle-ci l'appelle pour lui faire part de la maladie de leur chat Son, un vieux chat qui désormais vit avec elle et son nouveau mari. Notre héros retourne alors chez Renko son ex-femme qu'il n'a pas revue depuis plusieurs années pour s'occuper de ce chat en fin de vie. Il fait la rencontre de Miyata, le mari de son ex-femme, un homme très grand, journaliste de métier qui rentre chaque soir aux alentours de 20H. Un homme fiable, contrairement à lui-même qui passe beaucoup de temps à boire, une des raisons pour lesquelles le couple s'était séparé.  Renko reste assez froide à son égard, son mari aussi, tout en lui expliquant que le chat e

Little book of Fendi

 Juste après Balmain, je me suis intéressée à l'histoire de la maison Fendi, maison avec laquelle je n'ai pas forcément de connaissances ni d'atomes crochus, n'étant pas mon style préféré, mais étant curieuse d'en apprendre plus. Créée donc en 1925 par Adele Casagrande et Edoardo Fendi un couple, la maison n'a cessé de prospérer depuis quasiment 100 ans. Leurs cinq filles Paola, Alda, Anna, Carla et Franca ont toutes aidé dans l'aventure de cette maison familiale, qu'elles ont fait grandir au fur et à mesure des années. La maison avait au tout début une petite boutique à Rome, notamment spécialisée dans la fourrure, avant de se diversifier. Un jeune créateur de l'époque alors, un certain Karl Lagerfeld entre dans la maison Fendi pour diriger les collections, chose qu'il fera durant 54 ans, avant de mourir en 2019. La plus longue collaboration de mode qui exista. Il créa le fameux logo de la marque, ce double F que l'on peut voir sur certains

Little book of Balmain

 Après avoir lu le "Little book of Burberry" et Versace dont je n'ai toujours pas fait l'article, j'avais très envie de lire celui sur Balmain étant mon créateur préféré, ayant une admiration sans bornes pour Olivier Rousteing qui propose des silhouettes de fou je trouve donc voilà. Comme les autres livres de la marque, celui-ci nous parle des origines de la marque, pour Balmain, fondée par Pierre Balmain en 1945. Il fit la connaissance d'un certain Christian Dior dont l'esthétisme, notamment pour les tailleurs pour femmes se ressemblent. Il créa pour le théâtre, des stars portèrent ses créations, l'histoire de la maison Balmain est clairement évoquée, les pièces fortes de la marque, l'ADN de celle-ci jusqu'à évidemment l'arrivée d'un certain Olivier Rousteing, nommé alors à 24 ans directeur artistique de la marque, un jeune homme jusque là inconnu. On parle beaucoup de Rousteing dans ce livre qui est clairement le pilier de Balmain act

La chance de sa vie

 Après avoir lu "Felicità" de Giuliano, j'avais envie de lire un autre livre d'une autrice dans le même genre, bien vendue et m'avait donné envie d'être lu depuis un moment, avec "La chance de sa vie" de Sophie Astrabie, qui se vend un peu chez nous et dont je n'avais encore jamais rien lu. Le roman n'est pas très épais, commencé au travail sur une pause déjeuner, rapidement pris chez moi pour le terminer. Je ne l'ai pas lu si vite que le nombre de pages aurait pu le laisser présager, peut être en moins de quatre jours. Une histoire assez originale, tant au niveau du sujet que de la façon d'écrire que j'ai trouvée originale et drôle.  On suit donc Stanislas Gélin aka Stan, 39 ans qui va sur ses 40 ans. Stan dont le prénom a été repris de son grand frère qui n'a vécu que quelques semaines. Menant une existence commune, habitant Dijon, il reçoit un jour un message d'une certaine Sara, une fille dont il était fou amoureux lor

Felicità

 Le second livre de l'autrice française très italienne, Serena Giuliano que je lis après son dernier en poche "Un coup de soleil".   J'avais bien aimé ce petit livre assez frais et sympa bien que l'histoire ne soit pas du tout toute rose, et en le recevant j'ai eu grandement envie de lire son dernier grand format "Felicità" Je suis particulièrement fan de la couverture il faut dire que je la trouve hyper belle, simple et travaillée à la fois, qui représente tout à fait ce dont le livre parle. Après avoir évoqué entre autre dans son précédent roman des violences faites aux enfants, ce livre-ci que j'ai enfin lu, des mois après sa sortie, parle du deuil.  On suit Valentina la trentaine, vivant à Milan et étant organisatrice de mariages. Cette vocation plus qu'un métier, a toujours été son rêve. Même petite elle s'amusait à organiser la fameuse cérémonie si importante dans la vie de beaucoup. Mais Vale, s'étant entourée des meilleurs pou

Liv Maria

 Il y a des livres comme ça que je vois et revois chaque jour en travaillant à la librairie, que je me dis que je lirai un jour, mais que je mets de côté tant ma liste est sans fin, mais qu'un jour je finis par lire. C'est le cas de "Liv Maria" de Julia Kerninon, qui avait l'air franchement bien, sans parler uniquement de la couverture ahah. Ma collègue m'avait dit à quel point elle avait beaucoup aimé ses romans dont celui-ci ainsi que "Sauvage", et en en recevant une grande quantité à la librairie lors de notre opération de l'été, je me suis dit que c'était enfin temps de découvrir la plume de l'autrice, docteure en littérature américaine.  Commencé au travail lors d'une journée particulièrement calme, je l'ai continué doucement en pause repas, deux jours après toujours à la librairie pour le terminer tranquillement chez moi. J'ai beaucoup aimé sa plume, son beau roman qui nous présente un beau portrait de femme, celui de Li

La bibliothèque des rêves secrets

 J'avais ce petit roman japonais depuis des mois littéralement dans ma bibliothèque et c'était grand temps de le lire! D'autant qu'au moment où j'écris nous en avons toujours une importante quantité en librairie, j'avais donc envie de pouvoir en profiter pour le conseiller. Je l'ai plus aimé que ce que je pensais, ayant passé un très agréable moment de lecture. Tout comme dans ses autres romans "Un jeudi saveur chocolat" et "Un lundi parfum matcha", Michiko Aoyama nous propose un récit constitué de plusieurs personnages dont certains se croisent, ayant tous un point commun, une bibliothèque. Après le café qui était au centre de ses deux autres romans, l'autrice nous propose une histoire dont les personnages ont pour point commun la découverte d'une bibliothèque et d'une bibliothécaire, Sayuri Komachi, une femme très impressionnante qui en plus de conseiller des ouvrages relatifs à ce que cherche le visiteur, offre un petit cad

Journal d'un vide

 J'ai emprunté ce tout petit roman dont un prof m'avait parlé il y des années de ça, et le voyant dans notre réserve, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de le lire. Un court roman de moins de 200 pages, premier roman de l'autrice japonaise Emi Yagi, éditrice d'un magazine féminin à Tokyo, ayant remporté pour ce livre le prix Osamu-Dazai remis chaque année au premier meilleur roman japonais. J'ai lu intégralement ce roman au travail sur plusieurs jours, les jours d'été étant pour certains assez calmes, donc autant en profiter pour faire une activité utile.  Je pense bientôt vous reproposer une vidéo avec des romans japonais que je vous conseille, et celui-ci sera dedans c'est certain. L'histoire est originale avec un vrai message et une vraie critique de la société japonaise. On suit Madame Shibata, notre héroïne, travaillant dans une entreprise chargée de créer des rouleaux autour desquels s'enroulent les produits de clients. Ell

Fin de l'histoire

 Ce gros polar me faisait de l'œil depuis un moment, jusqu'à ce que je décide de enfin l'emprunter pour le lire. L'histoire avait l'air originale, et ça faisait quelques temps que je n'avais pas lu de polar bien fat. J'ai du le lire en quatre jours, ayant pas mal lu le dimanche pour avancer au maximum. L'ambiance est assez différente de ce qu'on peut lire habituellement dans les polars, ce que j'ai apprécie même si honnêtement je n'ai pas adoré ce roman, je l'ai cependant bien aimé.  On se retrouve dans une vieille et immense maison de San Francisco appartenant à l'éminent Sebastian Trapp, écrivain célèbre connu pour ses polars du genre de Agatha Christie qui ont fait de lui un homme connu et riche. Il vit dans cette maison avec sa femme Diana, bien plus jeune que lui et sa fille (à lui) Madeleine. L'homme a perdu sa première femme Hope et son fils Cole, ayant disparu des années auparavant dans la nuit entre le 31 décembre et le 1

Little book of Burberry

 Second livre "Little book of" que je lis après celui sur Versace pour lequel je n'ai pas fait d'article car je ne l'ai pas ramené chez moi... Cependant ensuite, j'ai lu ceux sur Séoul, Tokyo et New-York que j'ai beaucoup aimés découvrir de la même collection. Adorant la mode et particulièrement la maison Burberry même si ce n'est pas celle que je préfère, j'avais hâte de lire ce petit bouquin lorsque j'ai su qu'il allait sortir. Emprunté au magasin, lu à moitié durant ma pause repas, je l'ai pris pour chez moi afin de le finir tranquillement le soir. La maison est très ancienne, seulement avec quelques autres maisons, datant du XIXème siècle. Le fondateur Thomas Burberry ouvrit le premier magasin en 1856 avant de peu à peu s'agrandir, la marque connaissant du succès. 30% des ventes mondiales de la marque concernent le fameux trench intemporel, la pièce maîtresse depuis plus de 150 ans.  Un chapitre entier d'ailleurs est concern