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Articles

Affichage des articles du 2025

Vous parler de mon fils

 Un roman issu de la rentrée littéraire hivernale qu'on a reçu, et que je comptais lire, même si je ne l'avais pas mis dans mes priorités. Un jour je me suis enfin décidée à la découvrir, après avoir lu seulement un autre roman de l'auteur: "Ceci n'est pas un faits divers" sur les violences conjugales menant au meurtre d'un homme sur sa femme, laissant les deux enfants orphelins de mère et dont le père finit en prison. Un récit court mais très fort que j'avais beaucoup aimé.  Pour ce roman-ci "Vous parler de mon fils", faisant moins de 200 pages, on suit une famille, un père surtout, le roman étant depuis son point de vue, dont le fils aîné âgé de 14 ans, Hugo, décide de se suicider. Le jeune garçon harcelé et brimé des mois durant choisit en effet d'en finir après avoir tout essayé pour faire en sorte que cela cesse. Un roman que j'ai lu en une soirée, happée par le récit et son intensité. J'ai d'ailleurs beaucoup pleuré à la...

L'heure bleue

 J'ai reçu cet exemplaire fin d'année et j'avais hyper hâte de le lire, ayant adoré "La fille du train" il y a plusieurs années, qui était d'ailleurs un des premiers livres que j'ai lus en anglais. A une époque où mon niveau n'était pas très bon. J'avais donc hâte de découvrir celui-ci que j'ai demandé sans même regarder le résumé, persuadée que je l'aimerai. Il faut savoir qu'après "La fille du train" l'autrice a continué d'écrire mais jamais en recevant autant d'éloges qu'avec son roman précédent. Je l'ai donc lu, et j'avoue avoir été un peu déçue et ne pas avoir été franchement emballée. Je l'ai lu en plus de cinq jours ce qui est beaucoup chez moi, ce qui montre que je n'étais pas à 100%.  On suit donc une histoire d'artiste, sa vie, ses œuvres d'art, un expert en art qui se rend dans sa maison isolée de l'île de Eris, une île écossaise seulement accessible quelques heures par jo...

La ruche

 Un polar français d'un auteur dont je n'avais encore jamais rien lu, qui a sorti "La ruche" dernièrement et que j'ai rangé dans le rayon de mon collègue et qui me faisait de l'œil. Je l'ai donc lu au travail sur quasiment une semaine, la couverture m'ayant attirée. Le roman se déroule à Genève, où un soir, un homme se déshabille, donne ses vêtements à un sans domicile fixe, avant d'aller tuer un homme dans un restaurant prisé de la ville. Forcément l'histoire fait grand bruit, et la police genevoise est sur le coup. Yvonne Chen, appelée Messi dans le récit, va rejoindre la police genevoise pour résoudre l'enquête. La femme française d'origine asiatique, fait en fait partie d'un groupe, les "furies" des assassins professionnels, vivant d'investissements douteux.  Némésis, Alecto, Megara et Tisiphone font partie de cette bande, des gens qui n'ont pas peur de tuer et qui en ont fait leur métier. Némésis aka Yvonne Ch...

La végétarienne

 Un roman que je souhaitais lire depuis plusieurs mois, depuis que je l'ai acheté en version anglaise en Corée et surtout depuis que Han Kang, autrice coréenne a reçu le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. J'ai dans le projet très bientôt de vous proposer une vidéo entièrement consacrée à elle, donc j'attendais de lire celui-ci ainsi que son nouveau recueil de poésie et un autre qui sort en poche au moment même où j'écris. Ayant lu "Impossibles adieux" et "Celui qui revient", deux récits engagés sur l'histoire de la Corée et le devoir de mémoire, deux récits difficiles, j'avais envie de lire le fameux "La végétarienne" qui est moins dans une ambiance d'histoire, de mémoire, mais parle de sujets quand même assez engagés. Déjà, comme son nom l'indique, on suit une femme, Yeong-hye qui un matin suite à un rêve qu'elle a fait, décide de devenir végétarienne. Son mari avec lequel elle est mariée depuis...

The husbands

 Ce banger! Repéré sur la table de la littérature étrangère de mon collègue, à chaque fois que je passais devant je me disais qu'il fallait absolument que je l'emprunte pour le lire, le résumé étant complètement perché, persuadée qu'il me plairait et que je rigolerai bien. Finalement j'ai fini par le recevoir, donc quelques jours après l'avoir ramené chez moi, titillée par ce livre, je l'ai enfin commencé. Lu en trois jours, le premier ayant enchaîné 200 pages, je peux dès maintenant vous dire que ça a été un énorme coup de cœur, que si vous souhaitez une lecture drôle, loufoque en mode comédie, je ne peux que vivement vous recommander celui-ci qui est complètement perché. Le titre déjà. "The husbands". On suit donc Lauren, la trentaine vivant seule à Londres. Un jour alors qu'elle rentre d'un enterrement de vie de jeune fille, journée animée passée à faire de la poterie, à boire des coups et à rire avec ses amies, elle rentre chez elle et voit...

L'hôtel

 Un livre rose ahlala, ça influence mes décisions. Je voulais le lire en le voyant sur la table de mon collègue. Un matin je me suis redit que je le commencerai et c'est tombé super car je l'ai reçu directement pour moi. Je l'ai donc commencé, et ai lu d'un coup 100 pages, ce court roman de moins de 200 pages se lisant vite. Lu en deux jours, c'est un petit bouquin gothique original. Comme son nom l'indique, on suit donc un hôtel, un drôle d'établissement pour le moins singulier car abritant en son sein de nombreuses légendes et histoires.  Le livre compte donc 14 récits se déroulant en ses murs, d'un hôtel dont les travaux ont pris fin en 1919, bâti sur un terrain guère net et droit, la construction n'ayant pas été facile. Dans les années 1990 à l'hôtel et dans les environs se succèdent de drôles d'histoires de personnes retrouvées incapables d'expliquer ce qu'elles ont vécu. Un incendie a même eu lieu en 2019, des caméras étant retr...

La bibliothèque des auteurs disparus

 Un livre reçu il y a quelques semaines en service de presse sans la couverture officielle que vous voyez ici, j'ai donc du l'emprunter pour vous faire la photo. Une nouveauté chez Nami, maison d'édition publiant régulièrement de jolis romans japonais, j'avais donc hâte de lire cette nouveauté. Lu juste avant les deux issus de la collection Kibun chez Hauteville, j'ai donc enchaîné avec coup sur coup trois lectures japonaises feel-good. Pour "La bibliothèque des auteurs disparus", on suit une jolie bibliothèque située dans la banlieue de Tokyo, proposant un concept original: celui de proposer des ouvrages d'auteurs disparus, donnés par ceux-ci à la bibliothèque ou bien par leurs proches. Un établissement situé derrière les portes grises d'un bâtiment, recelant en son sein des trésors.  Ouverte l'après-midi jusqu'après minuit, l'établissement est tenu par un propriétaire inconnu. C'est là-bas que va travailler notre héroïne, Otoha Hi...

La petite confiserie de l'allée nocturne

 Second roman issu de la collection Kibun de Hauteville après "Le merveilleux restaurant des souvenirs", je vous propose "La petite confiserie de l'allée nocturne" que j'ai lu juste après d'une traite. Souhaitant vraiment découvrir cette nouvelle collection, j'ai profité de moments calmes pour la découvrir. Kogetsu est un renard, un être spécial, un renard, "kitsuné" en japonais, vivant dans une allée dans laquelle il voit plus de morts que de vivants. Il propose tout un tas de friandises dans son échoppe de confiserie faites maison. Des "daifuku" des pommes d'amour, des caramels, tout un tas de gourmandises sucrées attirant les clients. On suit donc plusieurs personnages, en quête de chance ou de changements, tombant au hasard sur ce petit magasin tenu par ce très bel être à l'apparence peu humaine.  Le premier client est Koguma, 25 ans, agent immobilier ayant très peu confiance en lui. Doté d'un physique peu attracti...

Le merveilleux restaurant des souvenirs

 Un des deux titres japonais fraîchement débarqué d'une nouvelle collection, Kibun chez Hauteville, proposant pour le moment deux titres japonais en mode feel-good, healing, que j'avais hyper hâte de lire. Comme je ne les ai pas reçus, je les ai empruntés fin de semaine, un lu en deux pauses midi et un peu au travail, et le second lu d'une traite un samedi après-midi. Deux romans courts, moins de 200 pages dans la veine de "Tant que le café est encore chaud" ou "Le restaurant des recettes oubliées" et ce genre de titres japonais marchant très bien en ce moment.  Je suis particulièrement fan des couvertures, j'ai donc profité de moments calmes pré-inventaire pour les emprunter avant que ce ne soit plus possible. On suit donc, comme le titre l'indique, un merveilleux restaurant, original, situé proche de la mer, où le bruit des goélands se fait entendre. Un restaurant tenu par un jeune homme seul, Kai, accompagné d'un petit chat, Chibi. Notre p...

Mauvais oeil

 Un roman qui me tentait depuis un moment, que j'ai lu entièrement au boulot sur plusieurs jours, étant quand même assez épais. Je n'avais pas lu de titres aux Editions de l'Observatoire depuis longtemps, et j'avais donc hâte de lire celui-ci avec une couverture que je trouve incroyable. Je n'avais jamais entendu parler de Etaf Rum, une autrice palestinienne installée aux Etats-Unis, mais cette couverture m'a largement convaincue de l'ouvrir et qu'est ce que je ne regrette pas! Contrairement à son homologue de la même maison d'édition que j'ai lu en parallèle.  Etant bien dans ma vibe des lectures orientales et maghrébines en ce moment, j'avais particulièrement envie de lire un roman sur une femme palestinienne, étant bien d'actualité, et étant un sujet qui m'intéresse. Ce roman ne se déroule pas en Palestine mais intégralement aux Etats-Unis, terre d'exil des parents de notre protagonistes: Yara. Yara a toujours vécu aux Etats-Un...

Le regard d'Aurea

 Un roman pour lequel je n'ai aucun engouement particulier de vous partager, mais comme j'écris un article sur tous les livres que je lis, let's go. Reçu fin d'année pour la rentrée littéraire hivernale, ce titre avait l'air intéressant, j'en avais donc commandé quelques uns, puis je me suis dit récemment qu'il fallait que je le lise. C'est désormais chose faite, eh bien ça fait plusieurs semaines que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi peu entraînant et de niais. Certaines scènes aussi niaises que le roman coréen sur les clémentines grillées c'est pour dire... Bref, ce roman écrit par un médecin hospitalier et professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris parle d'IA. Un sujet en plein dans l'actualité quand notre cher Président a annoncé vouloir investir massivement dedans. Grosse priorité c'est sûr mais bref.. On suit donc dans un court futur, en 2033, rien à voir avec la futur de 2049 avec "Panorama " qu...

Tout contre elles

 Un titre reçu récemment de la part de la représentante Grasset qui me l'a conseillé, avec "Tout contre elles" de Marie Chiabrero, un roman sur l'enfance, l'adolescence, l'avortement, une lecture que j'ai faite d'une traite un dimanche, quelques jours avant la sortie du roman. Dans ce roman de 200 et quelques pages, on suit Marie, enfant au début du récit, qui a envie rapidement d'être une femme. Elle mange ses légumes sans faire d'histoires, se laisse pousser les ongles, a hâte de faire comme maman et d'être une adulte. Or elle doit encore attendre, n'étant encore qu'à l'école maternelle. Elle a plus que hâte de voler de ses propres ailes.  Les années passent, Marie est une enfant curieuse et intelligente, elle saute même une classe, souhaite à tout prix un petit frère, un autre être humain dont elle s'occupera, qui sera comme son propre enfant, avant de déchanter et de réaliser que malheureusement cet enfant est celui de s...

L'arabe qui sourit

Un titre au moment où j'écris qui n'est pas encore sorti, mais qui le sera au moment où je le programme. Un envoi récent de la part de Flammarion dont j'avais bien aimé la rentrée littéraire automnale, dont je vous avais proposé deux vidéos: la première et la seconde . J'avais donc assez hâte d'en lire de nouveaux, n'ayant toujours pas lu au moment où j'écris les quelque trois ou quatre autres reçus pour les sorties entre janvier et février, mais que je compte découvrir petit à petit.  J'avais été intéressée par le titre "L'arabe qui sourit", l'histoire d'un homme sorte d'apatride, tiraillé entre sa Syrie natale dans laquelle il ne peut pas retourner au vu de la situation politique, le Liban où il a vécu, mais vivant une grosse crise économique, et choisissant la France comme nouveau lieu de vie. Un pays qu'il a adopté. Au début du roman on apprend que notre protagoniste avait un ami très cher à son cœur, Naji, un syrien t...

Un arabe

 Un titre chez Grasset, cela faisait longtemps. J'en reçois moins qu'avant, mais comme la repré m'en avait fait parvenir un pas encore sorti, que je suis d'ailleurs en train de le lire en ce moment, je me suis dit que ce serait sympa de proposer une vidéo rentrée littéraire Grasset avec un autre titre. J'ai donc lu d'une traite ce titre qui m'avait rendue curieuse de par son titre plutôt clair "Un arabe" de Oscar Coop-Phane, un auteur dont j'ignorais tout, dont je lis seulement le premier roman. Une lecture assez courte mais qui avait l'air franchement intéressante.  Je l'ai donc lu une fin de semaine assez calme, d'une traite, et je l'ai beaucoup aimé. Comme l'indique le bandeau, il s'agit d'une vraie chasse à l'homme, débutée par des rumeurs de vol d'une vieille dame. Seule chez elle, la retraitée avertit en effet ses voisins que sa carte bleue et 45€ ont disparu, qu'elle a vu quelqu'un proche de ch...

Le tambour Ayakashi

 Un livre qui m'a rendue curieuse à son arrivée dans nos rayons, "Le tambour Ayakashi" de Yumeno Kyûsaku, un roman sorti pour la première fois en 1926 soit il y a 99 ans, un roman original, "étrange et baroque" avant "Dogra Magra" du même auteur, tout autant un ovni. De mon côté, étant un roman japonais et court, j'en ai profité de pouvoir l'emprunter, pour diversifier encore plus ma connaissance de la littérature japonaise. Le texte est très court, 115 pages max, écrit très gros, idéal pour lire au boulot sur deux jours en dilettante.  S'agissant d'une sorte de lettre de suicide, ce roman explique comment le narrateur se dédouane d'avoir soi-disant assassiné une jeune femme de presque 30 ans et son neveu. Il explique dans cette longue confession qu'il n'a pas tué ces deux individus à qui il avait rendu visite, mais que le responsable n'est autre qu'un tambour, habité par un esprit malfaisant. Un tambour très réputé ...

La matinale

 Un roman reçu récemment par Gallimard qui m'envoie pas mal de livres, j'ai donc profité de leur gentillesse pour découvrir "La matinale" de Nolwenn Le Blevennec qui avait l'air franchement frais et sympa. Elle-même journaliste, l'autrice nous plonge dans l'univers d'une matinale avec le personnage de Léonore, venant d'une bonne famille: père écrivain et médecin et mère dermato pendant dix ans, mariée à Marcus et habitant un bel appartement parisien avec leurs deux fils. Léonore anime la matinale de 8H30 chaque jour à la télé, au sein de l'agence AZ. Elle se lève donc à 2H chaque nuit, pour se préparer en vue de ca travail particulier. Un jour, elle se rend compte que son mari ne lui apporte plus l'amour et le réconfort nécessaires et décide de quitter le domicile familial. Elle quitte le confort familial pour aller habiter dans un studio de Barbès laissé par une collègue s'envolant pour les USA. Direction une nouvelle vie de femme libr...

Pays amer

 Un roman qui m'a fait de l'œil sur le bon de commande il y a des mois de cela, ayant été attirée par le résumé ainsi que par la belle couverture. Je l'ai emprunté à la librairie pour le lire sur place lors de moments creux et qu'est ce que j'ai bien fait! J'ai littéralement adoré ce roman qui se lit d'une traite, hyper intéressant, féministe, dans lequel on en apprend plus sur le Liban, son histoire et la vie des femmes.  Deux femmes, un même pays, le Liban et plusieurs décennies les séparant. D'un côté on a Mona, vivant dans un Beyrouth moderne. D'un autre côté on a Marie, vivant dans un petit village au nord du pays dans les années 1910. Mona découvre l'existence de Marie un jour en tombant sur une belle bâtisse à l'abandon dans laquelle elle va faire la découverte de cette femme. Elle rencontre un homme, Mazen, qui a bien connu Marie, une femme libre et ambitieuse de son époque, photographe tout comme Mona. A travers ses carnets écrits de...

Epoque

 Le second titre de la rentrée littéraire hivernale L'iconoclaste que j'ai lu juste après "Les bouchères". Je n'avais encore rien de Laura Poggioli, ayant dans mes affaires "Trois sœurs" donc son dernier allait être une véritable découverte. Un roman très parlant à sa couverture, puisqu'il nous plonge dans l'univers des réseaux sociaux, du téléphone, des écrans et de l'addiction qu'il en découle. Un livre court mais vif et intense.  Lara a 38 ans, lorsqu'elle fait un stage en unité d'addictologie d'un hôpital. Son but final étant d'ouvrir elle-même une unité centrée sur l'addiction. Elle découvre alors des jeunes ados, des enfants même, victimes d'addiction si jeunes que ce soit aux écrans, aux jeux vidéos, aux réseaux sociaux, à la drogue, s'isolant, leur créant une anxiété, dépression, phobie sociale, se scarifiant, ne sortant plus de leurs chambres. Ces écrans prenant une place folle dans notre vie actuelle,...