La Bibli de Laura

 Ayant lu "Dans la forêt" il y des années, j'avais un peu hâte de lire la suite quand j'ai su qu'elle allait sortir. J'ai reçu le service de presse sympathiquement de part de Gallmeister et l'ai lu mi-janvier pour pouvoir en parler assez rapidement sur les réseaux surtout ici et Instagram, mes vidéos mettant plus de temps à sortir comme j'en ai beaucoup d'avance.  Dans "Le monde d'après", comme son nom l'indique on suit les personnages du roman précédent, soit Eva et Nell deux sœurs ayant vécu la fin de l'humanité toute relative cependant car il reste encore quelques humains épars mais pas autant qu'avant. Toutes deux ont grandi elles doivent désormais avoir la trentaine car elles élèvent Burl, leur fils qui a quinze ans. On se doute qu'un géniteur a donné cet enfant mais elles n'en diront pas beaucoup plus. Burl est donc élevé avec ses mères dans la forêt, les filles ayant brûlé leur maison des années auparavant e...

  Sixième roman de cette rentrée littéraire d'hiver que je lis, ou même septième si on compte le Foenkinos qui sort le 6 février, dans deux semaines au moment où j'écris. Comme j'avais lu "Tout le monde aime Clara" juste avant, je me suis dit que ce serait sympa de continuer dans cette lancée de romans de chez Gallimard pour vous en faire une vidéo, chose que j'avais déjà faite pour la rentrée littéraire d'automne.  Dans ce livre-ci que j'ai retrouvé sur mon étagère dédiée à la rentrée littéraire et aux nouveautés que je souhaitais lire, on évoque un fait-divers ayant eu lieu en 2016, une véritable affaire ayant divisé l'opinion publique de Romain D, 28 ans ayant reçu une bombe de désencerclement sur le crane et étant resté des semaines durant dans le coma ayant failli mourir. Une affaire à laquelle je ne m'étais pas intéressée, ce roman ayant permis de m'éclairer sur pas mal de points.  En premier lieu on parle donc de la réaction de ses p...

 Premier roman que je lis en anglais de cette année, m'ayant promis de lire plus en anglais désormais, afin de maintenir mon niveau. Je ne sais pas pourquoi je redoutais un peu d'ouvrir un livre en VO sachant que je le parle et le maîtrise très bien. Je pensais que j'allais mettre une semaine à en lire un mais que nenni. Je voulais absolument lire rapidement "The boyfriend" de Freida McFadden dont j'ai reçu un exemplaire grâce à la représentante, pas encore traduit en français, et que je voulais lire avant de faire une vidéo dédiée à l'autrice américaine. C'est donc dans cette optique-ci que j'ai commencé par lui, amené à Lyon lors de deux jours de congé, commencé dans une librairie anglophone que j'ai adorée découvrir et que j'ai finalement terminé en moins de 48H. On sent que c'est la même autrice que la saga de "La femme de ménage", assez critiquée, mais pour celui-ci, j'ai franchement beaucoup aimé. Sûrement le sujet, ...

 Première fois que je lis un livre de l'autrice Adèle Bréau, travaillant dans le monde de la mode et ayant écrit plusieurs romans. J'avais celui-ci en service de presse chez moi qui m'attendait, et j'ai décidé de le lire suite à des bons retours sur les réseaux. Je me suis donc dit que c'était le moment. Dans ce roman jubilatoire que j'ai adoré dépeignant l'univers de la mode du début jusqu'à la fin, on suit trois femmes liées entre elles évoluant toutes dans l'univers de la mode.  Blanche de Rochefort est rédactrice en chef du magazine Attitude qui fait et défait les tendances. S'approchant des 60 ans, elle dédie sa vie à son travail entre rushs des bouclages, directives impétueuses, voyages d'affaires, fashion-weeks et j'en passe. Considérée comme une véritable star aussi bien par la plus ancienne génération ayant connu l'ère du magazine papier que par la plus jeune via les réseaux sociaux, Blanche ne s'arrête jamais. Elle regre...

 Un drôle de polar pour le moins singulier dont j'ai entendu parler seulement quelques jours avant sa sortir. J'ai donc demandé à mon collègue de m'en mettre un de côté afin de l'emprunter, chose que j'ai faite le vendredi et je l'ai terminé le dimanche. Franchement très original, il est un véritable phénomène au pays du soleil levant, j'étais très curieuse de découvrir un nouveau polar japonais aimant beaucoup la vibe. Son auteur Uketsu est un artiste à part entière s'adonnant à divers arts, et se présente masqué, gardant son anonymat et ajoutant une part de mystère. Le roman de près de 300 pages se présente sous forme de sorte d'enquête avec un fil conducteur, des photos, et des dessins aidant à la résolution d'affaires.  En gros, on suit un jeune homme, Shuhei Sasaki qui découvre grâce à un ami, un blog d'un homme portant le pseudo de Nanashino Ren. Celui-ci partageait, au passé, sa routine avec qui voulait le lire. Il partage même des des...

 Le dernier de Haruki Murakami ahlala par où commencer?... Quand j'ai su que le maître japonais de l'onirisme, entre autre allait sortir un nouveau roman prévu pour le tout début d'année j'étais extatique. On l'a su vers octobre lorsque nous avons traité les bons de commande, et j'avoue que j'étais tellement excitée, Murakami étant largement mon auteur japonais préféré, découvert lorsque je devais avoir 16,17 ans avec la trilogie 1Q84. Ensuite je les ai au fur et à mesure quasiment tous lus: Kafka sur le rivage, La ballade de l'impossible, La fin des temps, Le meurtre du commandeur, Les amants du Spoutnik et j'en passe. Frustrée de ne pas voir d'autres romans de lui sortir, Murakami m'a permis d'ouvrir mon spectre pour la littérature japonaise de façon générale. Plutôt contemporain que classique, il a clairement donné l'impulsion de mon intérêt pour le Japon et sa littérature.  Mais revenons à son dernier roman "La cité aux murs ...

 Un roman reçu en quelques exemplaires au boulot dont la couverture m'a inspirée. Ayant voulu en plus lire des romans de Calmann Levy lors de la rentrée littéraire d'automne mais ne l'ayant pas fait, j'en ai donc profité pour lire celui-ci. Fin et doté d'une belle couverture avec en plus un sujet original, une sorte de boucle amoureuse semblable à la boucle d'une ceinture, d'où le titre, je me suis dit que ce serait une bonne lecture à faire. Commencé au boulot surtout en caisse et en pause repas et terminé chez moi la veille d'un jour de repos, j'ai beaucoup aimé ce livre original. Il s'agit donc d'un vrai effet domino de relations entre des personnes liées entre elles. Lauren est en couple avec Jean mais trompe son mari avec Maxime qui est marié à Nadia, cette dernière embrasse un soir de fête la nounou de son fils Emma, qui elle-même est attirée par son prof Jean, le mari de Lauren. Plutôt original. Heureusement qu'il n'y a pas plu...

 Un joli roman graphique que j'ai lu un dimanche après avoir terminé une nouveauté de la rentrée littéraire d'hiver. J'avais bien envie de continuer dans ma dynamique de sortir de ma zone de confort que j'apprécie de plus en plus, étant bien confortable avec les romans graphiques que je prends de plus en plus de plaisir à lire. Celui-ci, "Minuit passé" de Gaelle Geniller, j'avais clairement été attirée par la très jolie couverture que je trouvais assez incroyable et mystérieuse. J'ai donc fini par l'emprunter.  Je l'ai lu en une journée mais en plusieurs fois pour le laisser durer un peu. J'ai particulièrement aimé le graphisme que j'ai trouvé très beau et unique et les couleurs, très présentes et différentes selon les scènes et les personnages qu'elle concerne. On suit Guerlain 30 ans, restaurateur d'œuvres d'art, ayant aménagé un espace de travail dans le manoir de son enfance, dans lequel il retourne vivre avec son fils N...

 Le troisième roman de la rentrée littéraire d'hiver que je lis, avec "Le ciel de Tokyo", roman de Emilie Desvaux, dont j'ai reçu deux exemplaires, éblouie par la beauté de la couverture, je me devais de le lire. Emprunté un midi en pause dej, fini quelques jours plus tard un dimanche j'ai bien aimé cette ambiance d'un Tokyo au début des années 2000, au sein d'une "gaijin house", une auberge pour étrangers située dans le quartier phare de Asakusa, un quartier historique très connu pour son temple Senso-ji, un incontournable si vous visitez la capitale nippone.  On suit Camille, jeune fille début de la vingtaine, française, mariée à un garçon gentil mais avec lequel elle s'ennuie, décidant du jour au lendemain qu'elle en a marre, et qu'elle veut voir autre chose. Elle part direction le Japon, sans but, mis à part qu'elle veut se procurer un téléphone, souhaite créer un compte en banque et doit trouver du travail. Elle arrive au sei...

 Un polar que j'avais trop envie de lire, quand mon collègue l'a reçu. Je m'étais dit que je voulais en lire plus cette année, on commence donc bien avec le quatrième roman que j'ai terminé en ce tout début d'année, le 5 janvier au moment où j'écris. Lu en trois jours je crois, il va être assez compliqué à être résumé, mais je vais faire de mon mieux. Le roman est assez compliqué à suivre à mon sens, des histoires se déroulant dans les années 70 tandis que le présent se déroule en 2019. Entre Tokyo, l'Angleterre, l'Islande et les Etats-Unis, le récit se déroule sur plusieurs endroits sur une assez longue période.  Tout commence par Umiko Wada, la quarantaine, détective privé à Tokyo. Elle travaille pour un homme lui demandant de se rendre en Angleterre, Kodaka pour enquêter sur le suicide d'un homme d'affaires japonais dans une chambre d'hôtel londonienne, le père d'une femme qui l'envoie. Elle se fait alors passer pour elle, et souha...

 Après avoir lu et adoré " La poule et son cumin ", roman de littérature française poche que j'ai largement le plus conseillé à mes clients en 2024, j'avais très envie de lire le dernier roman de Zineb Mekouar à savoir "Souviens-toi des abeilles" que j'avais commandé en seulement quelques exemplaires à sa sortie, vendus rapidement, dont j'ai recommandé quelques exemplaires ensuite, me disant qu'il fallait vraiment que je le lise. On retrouve le Maroc dans ce beau roman qui parle de la famille, de la transmission, du deuil, de l'espoir, mais aussi des abeilles, raison pour laquelle le titre parle des abeilles.  On suit dans le village de Inzerki, une famille composée de Aicha, son mari Omar, leur fils Anir et le père de Omar, Jeddi, un vieil homme apiculteur. Omar est parti pour Agadir afin de gagner de l'argent et ne rentre que peu voir son fils qui grandit loin de lui et loin de sa femme qui ne réagit même plus. On apprend en effet rapid...

 Le second roman de la rentrée littéraire hivernale que je lis avec "Les indignes" roman de Agustina Bazterrica, autrice argentine. J'avais demandé le service de presse de ce roman à caractère dystopique que j'ai décidé de lire assez rapidement après mon début de découvertes de la rentrée littéraire d'hiver. Dans ce roman assez court, 190 pages, l'autrice nous présente clairement une dystopie dans laquelle la fin de l'humanité a plus ou moins sonné, les terres sont désormais infertiles, les pluies sont acides, il n'y a plus d'eau courante, plus d'électricité, plus internet, l'IA a pris le pas sur les humains et a causé la perte de ceux-ci. On suit une femme dont on ignore le nom, recluse depuis un temps paraissant assez long au sein d'une sororité. Elle vit dans une espèce de monastère, lieu religieux très spartiate où il fait très froid l'hiver, il y des insectes, elle dort dans une cellule.  Au sein de cette sororité religieuse cl...

 Premier roman de cette rentrée littéraire hivernale que je lis, l'ayant reçu récemment, et ayant eu envie de lire quelque chose de moins connu, moins médiatisé, me permettant également de continuer de découvrir l'univers de Carmen Bramly que j'avais découvert lorsque j'avais 17 ans avec son premier roman "Pastel fauve". Ecrit lorsqu'elle avait seulement 16 ans, j'avais adoré son premier roman, m'ayant fortement encouragée à découvrir au fur et à mesure ses autres romans. Il ne m'en manque actuellement qu'un seul à découvrir, ce que je compte faire. Lorsque j'ai donc vu son nouveau roman à paraître, j'avais hyper hâte, n'étant pas aussi connue que beaucoup d'autres, mais ayant un style qui me plaît particulièrement, vrai reflet de sa génération. C'est donc le premier que j'ai lu toute fin d'année, quasiment lu d'une traite. Pour son cinquième roman, Carmen Bramly choisit le milieu de la publicité. Paloma a 24...

 Après le roman graphique adapté du roman de Foenkinos "Le mystère Henri Pick", j'ai voulu lire celui-ci, "La famille Martin" reçu en quantité pour l'opé poche à venir du mois de janvier. Il y a encore des Foenkinos que je n'ai pas lus, et je souhaitais vraiment lire celui-ci qui avait l'air marrant pour terminer l'année.  Commencé à la librairie et ramené chez moi pour le terminer plus rapidement, on suit comme personnage principal un auteur avec pas mal de succès, ayant pour idée de prendre la première personne qu'il croise un jour, et en faire l'objet de son roman. Ce ne sera pas la jeune femme qu'il voit fumer devant son agence immobilière mais Madeleine Tricot, une vieille femme qu'il croise au hasard un matin alors qu'il est en perte d'inspiration. Il discute avec elle et lui fait part de son entreprise, celle d'écrire sur la première personne qu'il croise. La vieille dame est assez surprise et se demande ce ...

 Etant en train de lire "La famille martin" de David Foenkinos au moment où j'écris, avant cela j'ai eu envie de lire le roman graphique adapté de son roman éponyme "Le mystère Henri Pick" que j'avais beaucoup aimé. Lu et vu en adaptation cinématographique il y a des années, j'avais adoré, et j'avais hâte de lire un nouveau roman graphique, étant bien dans une dynamique de découvertes de romans graphiques en ce moment.  Pour celles et ceux qui l'ignorent donc, le livre parle de Delphine, éditrice à succès aux éditions Grasset à Paris, originaire d'un petit village: Crozons en Bretagne. Un jour alors qu'elle retourne chez ses parents accompagnée de son amoureux apprenti écrivain, Delphine découvre dans la bibliothèque municipale du village, un manuscrit d'un livre prometteur d'un certain Henri Pick. Trouvé dans la partie des manuscrits refusés, le fondateur de la bibliothèque souhaitait que des manuscrits refusés par des maison...

 Un mignon roman japonais dont j'ai demandé le service de presse que le représentant m'a sympathiquement envoyé. Attirée par la couverture et par le titre, j'avais hâte de le lire, et me le réservais pour la toute fin d'année, souhaitant lire quelque chose de doux après le rush et la fatigue de notre période des fêtes à la librairie. J'ai bien fait de me le garder pour cette période-là, ayant eu dans l'optique de pouvoir le lire rapidement mais à cause de semaines très chargées je l'ai lu en quand même quatre jours je crois bien.  Dans ce roman découpé en plusieurs chapitres suivant à chaque fois un nouveau personnage comme c'est bien la mode en ce moment avec les romans japonais notamment ceux de Michiko Aoyama, on suit donc cinq personnages qui ont pour point commun de se rendre dans une clinique spécialisée très particulière car au lieu de prescrire des traitements médicamenteux comme il est normal de le faire, le docteur Nike (prononcez Niké), prescr...