Un polar que j'avais trop envie de lire, quand mon collègue l'a reçu. Je m'étais dit que je voulais en lire plus cette année, on commence donc bien avec le quatrième roman que j'ai terminé en ce tout début d'année, le 5 janvier au moment où j'écris. Lu en trois jours je crois, il va être assez compliqué à être résumé, mais je vais faire de mon mieux. Le roman est assez compliqué à suivre à mon sens, des histoires se déroulant dans les années 70 tandis que le présent se déroule en 2019. Entre Tokyo, l'Angleterre, l'Islande et les Etats-Unis, le récit se déroule sur plusieurs endroits sur une assez longue période.
Tout commence par Umiko Wada, la quarantaine, détective privé à Tokyo. Elle travaille pour un homme lui demandant de se rendre en Angleterre, Kodaka pour enquêter sur le suicide d'un homme d'affaires japonais dans une chambre d'hôtel londonienne, le père d'une femme qui l'envoie. Elle se fait alors passer pour elle, et souhaite rencontrer un certain Martin Caldwell à Londres, qui ne se présente pas. Sa chambre de son hôtel londonien est visitée, et elle sent que sa présente en Angleterre est connue, et peu appréciée. Nick Miller, de son côté, vit le deuil de sa mère Caro, toujours entourée de son autre mère April, les deux femmes l'ayant élevé, ayant seulement le nom de son père biologique, Geoff décédé qu'il n'a jamais vu. Lui aussi de son côté tente d'en savoir plus sur ce père inconnu, dont lui, d'autres jeunes et ses mères vivaient ensemble, ainsi qu'un certain Peter et Alison qui disparaissent en pleine mer. Le corps de la jeune fille ayant été retrouvé mais jamais celui de Peter.
Nick profite de l'absence de sa femme et de congés pour creuser sur son histoire, rendant visite à sa mère April qu'il interroge ainsi que Miranda, une ancienne amie de ses mères. Wada de son côté découvre l'existence du 18 Barnfield Hill, une maison à Exeter où des jeunes vivaient dans les années 70 prônant socialisme, féminisme et idéaux libérés, où vivaient entre autres Caro et April et les deux décédés. Elle veut à tout prix savoir ce qui est arrivé à Martin Caldwell qu'elle devait rencontrer, un ancien ami et propriétaire de toute cette tribu des années 70. Sauf qu'il n'est pas chez lui, et en entrant par effraction dans son appartement, elle se fait agresser par un grand homme japonais, qui lui aussi cherche quelque chose. Wada met la main sur des documents dont un mot en katakana attire son attention. Le mot sarin, la concernant directement, son mari ayant été tué à cause de l'attentat au gaz sarin perpétré dans le métro tokyoite en 1995 par la secte Aum.
Son enquête dangereuse, la mène jusqu'à l'Islande où elle fait la connaissance de Erla et Kristjan un couple d'islandais pouvant l'aider à entrer dans les locaux d'une certaine entreprise Quartizon dont beaucoup de japonais travaillent dans les locaux. Entreprise qui serait dirigée par un certain Peter Driscoll. Wada va aller jusque dans la campagne islandaise, préoccupée par des terrains qui seraient pollués par le gaz sarin, ce même qui a tué tant de personnes plus de 10 000 kilomètres de l'autre côté du globe, chez elle au Japon. Là-bas, elle fait la connaissance du fameux Martin qu'elle devait rencontrer, et se rapproche de la vérité et d'un véritable scandale. Sa vie est clairement mise en danger, tandis que Nick de son côté se rapproche également de quelque chose de pas net.
Vont-ils en savoir plus sur ce Peter disparu dont le corps n'a jamais été retrouvé qui était très doué en japonais? Wada va t-elle savoir qui a tué son patron et en apprendre plus sur cette histoire de gaz sarin? Un polar vraiment prenant, mais avec beaucoup de personnages et d'histoires de chantage, d'intérêts, pas facile à suivre, j'ai dû relire quelques passages pour me remettre en tête l'histoire et certains noms de personnages alors que je l'ai terminé hier au moment où j'écris... Je le conseille tout de même vivement, j'ai beaucoup aimé.
"18 Barnfield Hill" de Robert Goddard, 23€
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