La Bibli de Laura

 Un petit roman coréen mignon qu'on a reçu en février, et duquel j'avais entendu parler le mois précédent par une influenceuse en ayant reçu un exemplaire. Comme de mon côté je ne reçois jamais d'exemplaire gratuit de chez Points, je l'ai emprunté. Heureusement qu'ils ne me l'ont pas envoyé car quelle déception... Moi qui pensais adorer ma petite lecture mignonne j'ai été bien déçue...  De base ça commençait plutôt bien. Haewon trente ans retourne dans le village de son enfance, Hyecheon dans le Gangwon do, province située dans l'est de la Corée allant jusqu'à Gangneung, Sokcho. Hyewon quitte Séoul suite à un burn-out, on en ignore la raison mais on se doute que c'est suffisamment important pour qu'elle quitte la capitale pour revenir dans sa famille de laquelle elle n'est guère proche. Elle retrouve sa tante Myeong-yeo tenant une auberge dans l'ancienne maison de famille. La mère de Haewon n'est plus dans le paysage. En revenant ...

 Un roman que j'avais repéré dans mon rayon à son arrivée, assez court, avec un drôle de titre "Tssitssi" de Claire Castillon. Je n'ai jamais rien lu de cette autrice et l'histoire avait l'air pas mal. Je l'ai donc lu un jour de calme à la librairie d'une traite. On suit Hélène seize ans, vivant seule avec son père, la mère des jumeaux et elle-même. Son père fait tout pour la rendre heureuse mais rien ne lui suffit. Hélène voit plus grand, rêve de luxe et d'argent, de sacs Chanel, de diners à l'Oppio, un restaurant italien fancy de Paris tandis qu'elle vit en périphérie.  Elle se rend régulièrement chez sa psy le docteur Niksarlian à qui elle n'a guère grand chose à dire. Parfois elle sèche les séances, le docteur la menaçant de prévenir son père si elle en rate une. Notre ado juge la passion de son père pour le VTT, investissement qu'il a fait dont il est très fier, n'hésitant pas à vendre ledit vélo pour se payer quelque chose...

 Un roman ovni littéralement avec "Une fin heureuse" de Maren Uthaug, un livre que j'ai clairement choisi pour sa couverture originale. On suit Nicolas, issu d'une famille de croque-morts de père en fils, depuis le premier homme de sa famille, Christian I, danois s'étant retrouvé sur une île isolée du Pacifique, Tikopia. On apprend rapidement que Nicolas, seul mâle de sa famille à ne pas s'appeler Christian, est nécrophile en plus de dédier sa vie aux morts.  Christian I donc, revenons aux origines, a eu deux enfants avec une locale, l'île accueillant exactement 989 individus ni plus ni moins, nombre parfait pour l'équilibre de vie local. Les femmes tuent donc leurs bébés à la naissance, les enterrant vivants, pour préserver ce nombre. Christian et sa nouvelle femme demandent donc l'autorisation de procréer, devant attendre que quelqu'un meure pour que leur enfant représente le 989ème individu. Ils auront finalement deux enfants, brisant ainsi ...