Un polar français d'un auteur dont je n'avais encore jamais rien lu, qui a sorti "La ruche" dernièrement et que j'ai rangé dans le rayon de mon collègue et qui me faisait de l'œil. Je l'ai donc lu au travail sur quasiment une semaine, la couverture m'ayant attirée. Le roman se déroule à Genève, où un soir, un homme se déshabille, donne ses vêtements à un sans domicile fixe, avant d'aller tuer un homme dans un restaurant prisé de la ville. Forcément l'histoire fait grand bruit, et la police genevoise est sur le coup. Yvonne Chen, appelée Messi dans le récit, va rejoindre la police genevoise pour résoudre l'enquête. La femme française d'origine asiatique, fait en fait partie d'un groupe, les "furies" des assassins professionnels, vivant d'investissements douteux.
Némésis, Alecto, Megara et Tisiphone font partie de cette bande, des gens qui n'ont pas peur de tuer et qui en ont fait leur métier. Némésis aka Yvonne Chen aka Messi, rejoindra donc l'équipe de police genevoise, infiltrée en prenant l'identité d'une flic française. D'autres situations similaires, comme une femme tuant d'un coup une autre femme, sortant d'une boutique de robes de mariée, surviennent. La Suisse étant réputée pour être un pays très sécurisé, devient alors la cible d'évènements meurtriers. Boulkov et Ravet, deux flics de la police genevoise sont donc rejoints par la fameuse Messi, femme badass avec laquelle ils vont devoir travailler, n'hésitant pas à les secouer. Un s'adonne au air guitar, mémorisant des accords entiers de chansons pour les jouer avec les mains sans instrument même sur son lieu de travail, tandis que le second bouloche des biscuits au chocolat en forme d'animaux à longueur de journée.
Une autre femme tente de tuer un homme un jour dans une banque, les choses commencent alors sérieusement à évoluer. La femme est interrogée, très malade, n'allant pas survivre à un cancer et ayant été contactée par une femme, afin d'éliminer un homme, mauvais pour la société contre 100 000 euros. Ayant de graves problèmes financiers, se sachant condamnée, la femme accepte, tout comme plusieurs hommes et femmes avant elle. La police apprend alors qu'un groupe de femmes appelée la Ruche engage des hommes et des femmes pour éliminer d'autres personnes. Un réseau que la police va tenter de faire tomber.
On apprend alors que les personnes assassinées sont liées entre elles financièrement, travaillant toutes pour la HSBC et ayant participé à des opérations financières guère reluisantes, impactant directement le groupe des Furies composé entre autre de Némésis aka Messi. Toutes ces histoires sont liées entre elles, l'argent étant un véritable moteur dans le récit.
Un livre pas mal mais qui ne m'a pas transcendée sur faire tomber à tout prix un groupe de personnes responsables de la mort d'autres personnes. Les personnages des policiers étaient intéressants, tout comme le groupe de Furies mais j'avoue qu'à part ça, je n'ai pas été foncièrement emballée.
"La ruche" de Nicolas Lebel, 21.50€
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